lundi 22 octobre 2012

Art contemporain et couscous.

Voir Paris, revoir Paris et découvrir Paris, voila le but de nos balades.
Aujourd'hui nous allions découvrir un Paris différent. Le rendez vous sera à République. Une place en cours de transformation qui donnera "place" aux piétons et probablement quelques complications aux automobilistes. Pour nous pas de soucis puisque piétons nous sommes et piétons nous resterons. La connaissance de Nicolas nous entrainera vers un Paris que nous ne connaissions pas. Celui un peu caché et celui dédié à l'art contemporain.
Nos premiers pas seront pour la mairie du 3éme arrondissement et du très délicieux jardin a proximité. Cette mairie inaugurée en 1867 est assez solennelle. Un escalier donne accès un palier ou deux statues féminines en bronze encadrent les deux montées à l'étage.  A noter que nous pouvons voir a l’extérieur matérialisés au sol les emplacements des donjons du Temple. Il est difficile d'imaginer que la famille royale y fut enfermée de 1792 à 1793

 Nous passerons devant le Carreau du Temple haut lieu des achats vestimentaires des années 60. Le Carreau du Temple dont l'origine remonte à 1788 fut décrété en 1802 lieu de commerce pour le "vieux linge". En 1863 six bâtiments en fonte, briques et vitres allaient remplacer les hangars en bois. La première foire de paris s'y tiendra en 1904. Après celle ci quatre bâtiments seront démontés  Les deux restants ont faillit en 1976 être rasés pour laisser place à un parking!. Une pétition mettra fin à ce projet ridicule. Classé monument historique en 1982 il est définitivement sauvé . En cours de transformation accueillera des salles de sport, de culture et de rencontres. Inauguration prévue en 2013.
Le carreau du temple avait son langage qui aujourd’hui appartient à l'argot : thune (monnaie) gonzesse (cliente).

Direction le petit marché des Enfants Rouges.  Le nom des orphelins accueillis par un orphelinat XVIéme siècle. En effet ceux ci étaient vêtus de rouge. Au départ en 1777de cet orphelinat le lieu devient marché. Le plus vieux de Paris. Ce marché situé au 39 rue de Bretagne est assez original, car si l'on retrouve ce que l'on trouve sur les marchés on peut,  du couscous aux délices libanais en passant par la cuisine italienne et autres,  se restaurer sur place. Prés convivial, parisien et très agréable. Nous opterons pour un couscous pour 11€. Pas de vin à la carte mais sauvé par Nicolas (cela ne s'invente pas) un vin d'Oc médaillé d'argent nous accompagnera.

Après ce repas nous allions appréhender l'art contemporain. Les galeries, qui de prime abord semblent austères et réservées à une clientèle élitiste et fortunée, sont tout à fait abordable ( à part le prix des œuvres). Les caractéristiques des galeries sont d'être des lieux d'accrochage ou de dispositions momentanés.  Peu d’œuvres en général, des salles claires et peu de densité de visiteurs.

La première, notre première allait à vrai dire nous laisser perplexe. Nous vous laissons ci-après le soin d'apprécier. Mais l'art contemporain n'est t'il pas celui d'aujourd'hui et  n'a t'il plus vocation de refaire ce qui a déjà été fait?

Une de ces photos n'est pas une œuvre contemporaine
  
Pour la seconde  il nous faudra pousser une grande porte cochère, traverser une cour pavée et entrer dans une zone grande, blanche et calme. On entendrait même pas une mouche voler. Et pour cause l'artiste à construit son œuvre autour des mouches. Collées sur des fils transparents elles donnent des formes géométriques structurées et  somme toute agréables a regarder.

La dernière sera plus à notre gout car il s'agira de peinture. Art, ou nous sommes un peu plus habitués. Même ambiance calme, belle surface et le recul nécessaire pour regarder, intéresser, comprendre


Il nous restera ensuite à poser nos pas dans le quartier de la rue des archives. De s'interroger sur un signe gravé rue de Thorigny (voir album photo). Une traversée des jardins de l'hôtel des archives nous emmènera vers Beaubourg avec ses bateleurs et une drôle de statue qui glorifie le fameux coup de tête de Zizou. Tout fout le camp mon pauvre monsieur!
A bientôt pour d'autres aventures sur les pavés parisiens.
L'album photo du jour  voir

mardi 2 octobre 2012

Les... "chut"... soixante ans de Marianne



Un petit tour du côté de Rueil pour célebrer notre Marianne . La notre, celle qui sait si bien organiser les événements de notre petit groupe.



Aujourd'hui pas question qu'elle s'occupe de quoi que soit. C'est donc Solange qui mettra son punch de côté afin de réunir toute la tribu Agfa, anciens et encore actifs. De l'Essonne, de la Seine et Marne, du Val d-Oise, des Yvelynes, de Paris, des Hauts de Seine... nous arriverons au restaurant "l'Avenue" . Moments de retrouvailles pour certains comme Jacques venu de son lointain  Pontault-Combault.


L'apéritif pris debout nous permettra d'échanger avec tous, de prendre des nouvelles des uns et des autres
Ensuite, un bon et agréable repas  sera interrompu par un intermède de Nicolas qui en, chanson sur la musique du Zizi de Pierre Perret, honorera Marianne:

Presqu’aussi sexy qu’Evelyne Thomas
Ô gué, ô gué
Celle de Mireille Mathieu
Avec du feu dans les yeux
Qui chantait ‘’mille colombes’’
Place de la Concorde
Pour finir Inès de la Fressange
Qui’aurait pu reconvertir un ange
Refrain
Bon...bon... bon...
Anniversaire à not' Marianne
La vraie, la fausse
La blonde, la rousse
La dure, la molle
Qui a un grand coeur
La p'tite joyeuse
La grande râleuse
Jamais fâchée
Organisée
Bon...bon...bon...
Anniversaire à not' Marianne
Notre Marianne à nous, n’a rien à voir
Ô gué, ô gué
Rien à voir avec toutes ces pétasses
Ô gué, ô gué
Elle n’a pas son pareil
Pour organiser sur Rueil,
Réserver le restaurant et rameuter les gens
Sans elle tous nos anniversaires
Se fêteraient tous en solitaires
Mais aujourd’hui elle a 60 ans
Ô gué, ô gué
Et cette fois, c’est grâce à Solange
Ô gué, ô gué
Qu’elle va pouvoir faire la teuf
Et se bourrer comme un oeuf
C'est-à-dire boire du Coca
Ou bien d’l’Orangina
Non nous n’avons pas peur des délires
Que Marianne pourrait nous faire de pi-ire
Refrain
Maintenant on va lever son verre
Ô gué, ô gué
Et sou-haiter son anniversaire
Ô gué, ô gué
A notre chère Marianne
Qui le mérite plus qu’une autre
Vu qu’c’est elle… mais ça suffit
Je crois que j’l’ai d’jà dit
Maintenant je vais enfin me taire
Et chantons tous ‘’Bon anniversaire’’
Refrain

 voir la vidéo

Viendra ensuite le temps des cadeaux. Des paquets (non, Yves n'était pas la) et des paquets il y en avait. Des cadeaux originaux et un ...original de Solange qui, en dehors du punch, peint  (peint, punch, peint punch...) Et je peux vous dire que c'est un cadeau du cœur car pour un peintre se séparer d'une de ses œuvres est difficile.


Il nous faudra rentrer, heureux d'avoir passé une si belle soirée et en se disant que le plus beau des cadeaux c'est peut être nous qui finalement l'avions reçu en ayant Marianne comme amie.
Toutes les photos de la soirée ici