lundi 11 novembre 2013

Le Musée de l'érotisme


Temps de Toussaint ce mercredi 6 novembre... 

L'hiver approche à grands pas, mais  aujourd'hui , il ne fait pas froid, et nous avons programmé un musée qui vaut le détour !!!

Rendez-vous aux Tuileries afin de s'imprégner, une fois de plus, des beautés de la capitale ; nous sommes pour notre petite marche, huit au départ et onze à l'arrivée...
Cette fois-ci, direction nord de Paris, Madeleine, Saint Lazare, Liège et enfin Blanche...

Quartier  renommé pour être un haut lieu touristique , Montmartre, Pigalle, les truands, les policiers, les sexe- shops, les boîtes de nuit, les cabarets célèbres, les enseignes multicolores et enfin le Musée de l'érotisme.

Mais d'abord, apéro oblige..., dans le seul espace vert du coin : le petit square de la place Adolphe Max, histoire de s'échauffer un peu avant l'après-midi qui nous attend...

Nous avions réservé un petit resto dans ce quartier pour déguster une raclette ou une braserade, original...
et puis chacun et surtout certains ..bouillant d'impatience, direction immédiate au 72 du boulevard de clichy...

L'ambiance est accueillante, on est tout de suite à l'aise, c'est le but ..

Sept étages, OUI... mais surtout cinq... Nous en avons plein les yeux, de l'art populaire qui montre la sexualité dans son aspect récréatif ou de l'art sacré de la préhistoire à nos jours, qui se focalise sur la sexualité, la fécondité et la fertilité mais aussi l'art contemporain (photographies, dessins, peintures...) et surtout des outils plutôt surprenants comme la chaise qui... ou le vélo qui... bref que de bonnes idées !!!...

Rien ne nous arrête, toujours une occasion de nous cultiver, comme dirait Catherine...


samedi 12 octobre 2013

La Fondation Cartier



Départ de l' Obélisque ce mercredi 10 octobre, place de la Concorde, offert ne l'oublions pas par l'Egypte en 1831 et installé sur cette place par l'architecte  Lebas en 1836...


il fait presque beau du moins il ne pleut pas, l'automne commence à apparaître, quelques feuilles recouvrent le jardin des Tuileries, 3 ou 4 kms nous attendent, facile .......
Direction le métro Raspail après avoir traversé la Seine et longé le boulevard  Raspail, un coup d'oeil sur l'hôtel  Lutétia et sur tous les fleuristes talentueux qui nous font rêver, vue sur  la statue d'Honoré de Balzac  par Rodin au croisement de ce boulevard  et de celui du  Montparnasse...
Puis déjeuner dans ce quartier, dans une brasserie aux serveurs super sympas, un bon moment de rigolade !!!

Enfin la visite tant attendue de l'exposition à la Fondation Cartier, du  sculpteur Ron Mueck né à Melbourne en Australie en 1958.
Les opportunités de voir ses œuvres sont extrêmement rares. Ses figures humaines sont  réalistes à l’excès.......

Ron Mueck passe à l'art en 1998 avec sa collaboration avec sa belle-mère Paula Rego pour qui il produit des petits personnages pour un de ses tableaux, en particulier une sculpture de Pinocchio. Elle le présente au collectionneur Charles Saatchi qui est impressionné.
Il est révélé en 1997 par l'exposition Sensation à la Royal Academy of Arts pour laquelle il a créé Dead Dad (Père mort), une œuvre sur le corps de son père réduit aux deux tiers de sa taille réelle.
Il connaît depuis un succès croissant. A la Biennale de Venise de 2001, il présente son « mec » de cinq mètres de haut. Il a également été choisi pour l’exposition Mélancolia du Grand Palais en décembre 2005.

Rom Mueck représente des figures humaines à l'échelle volontairement petites ou au contraire immensément grandes comme ce couple de personnes âgées sur la plage.
Ses sculptures reproduisent le corps humain dans ses plus minutieux détails grâce au silicone, à la résine polyester et à la peinture à l’huile. Derrière sa précision clinique, un goût du morbide transparaît, à travers la déchéance de ses corps obèses et vieillissants accentuée par leurs dimensions anormales.
La précision est effrayante..les regards , les expressions restent imprégnés dans notre  mémoire comme si on s'y reconnaissait à un moment donné.
Il a profondément renouvelé la question de la sculpture contemporaine par ses œuvres monumentales ou étrangement petites qui créent une tension entre notre univers réel et le monde fantasmagorique qu'il y intègre. Les personnages plongés dans leurs pensées semblent vivants, les plus petits détails sont présents, l’envie est forte de se comparer à un de ces colosses ou de ces lilliputiens et lorsqu’on se laisse y prendre et qu’on regarde, on ne remarque qu’une chose, c’est qu’il n’y a rien à remarquer, il ne leur manque que la parole, que le mouvement, c'est troublant, la maîtrise parfaite des matériaux relaye une sensibilité à travers ce naturel ambigu. On sent qu'il ne s'agit pas ici d’une simple volonté de réalisme banal pour parvenir à la perfection figurative, mais on entre ici dans les sphères psychologiques de personnages complexes, dont les vies sont induites à travers la mise en scène de chacun d’eux : un homme nu assis sur une chaise, une femme assise dans son lit, tous ces éléments qui évoquent leur environnement amorcent le regard de manière imperceptible afin de laisser libre cours à la fiction personnelle du spectateur.

La Fondation Cartier
Créée en 1984 par Alain Dominique Perrin, alors Président de Cartier International sur une suggestion de l’artiste César, constitue pour l’Art Contemporain , un exemple singulier de mécénat d’entreprise en France.Elle est Installée à Paris depuis 1994,dans le bâtiment dessiné par l’architecte Jean Nouvel, tout en transparence et en reflets.














Aujourd'hui, elle a bien rempli son devoir, une telle expo mérite ce détour... On comprend pourquoi il y a eu prolongation...

vendredi 20 septembre 2013

Le Musée Fragonard



Pour notre rentrée "balade" ce mardi 17 septembre, le temps est un peu frais mais sympa pour cette marche d'environ 4 kms...
Départ de "La rue de la Pompe", célèbre pour son chic, elle a néanmoins des origines plus terre à terre puisqu'elle doit son nom  à la pompe qui fournissait l'eau au château de la Muette à proximité du bois de Boulogne.

Et nous voici , encore une fois dans les beaux quartiers... avenue Montaigne, haut lieu de la mode parisienne
avenue Matignon et ses hôtels particuliers et enfin métro St Augustin pour rejoindre toute l'équipée... et retrouver Marianne en pleine forme après ces mois de galère......

L'apéro de nos retrouvailles est décidé dans le square Louis XVI, triste lieu puisqu'il contient la chapelle expiatoire  élevée à la mémoire de louis XVI et de Marie-Antoinette, à l'endroit où leurs corps ont été enterrés après leur exécution avant leur transfert à la basilique St Denis.
Puis, après avoir déjeuné dans un classique et bon Hippopotamus, direction rue Scribe au musée du parfum Fragonard...

Situé à deux pas de l'Opéra Garnier, il est ouvert depuis 1983.Installé dans un hôtel particulier de style Napoléon III il abrite une collection importante d'objets de parfumerie allant de l'Antiquité au début du XXème siècle.

Dans des salles avec plafonds peints, parquets, cheminées et lustres, ce musée nous propose une visite guidée de l'univers du parfum très intéressante.

Fragonard est une parfumerie créée en 1926 par un entrepreneur séduit par le monde du parfum : Eugène Fuchs. Il choisit de placer son entreprise sous les couleurs de «Fragonard», peintre fameux né à Grasse en 1735, en hommage à cette ville où vit sa famille mais aussi pour saluer la finesse artistique du XVIIIe siècle.

Les générations suivantes vont développer le rayonnement de la maison et créent de nouveaux centres de production et de vente des parfums Fragonard.

C'est à Jean-François Costa que sont dus la modernisation de l'entreprise et son positionnement sur un registre nouveau : la culture. C'est lui qui crée en effet le musée de Grasse réputé pour ses collections d'objets évoquant l'histoire du parfum, et également deux musée-boutiques à Paris. Aujourd'hui, ce sont ses filles Françoise et Agnès qui conduisent le développement de la marque. Elles travaillent notamment à élargir une gamme de produits à l'âme provençale ou exotique.

Chaque année, il est de tradition chez ce parfumeur de mettre en vedette une des fleurs qui composent ses fragrances. En 2011, c'est la fleur d'oranger qui est présentée par des ateliers olfactifs doublés de visites sur les techniques de distillation.

Pour info
Le parfum
Le parfum, appelé également essence ou extrait est la préparation la plus concentrée. Avec un pourcentage d'extrait variant entre 15 et 30%, dilué dans une solution d'alcool à 90°. Le parfum est le produit le plus coûteux et quelques gouttes suffisent à parfumer durablement la peau.

L'Eau de Parfum
L'eau de parfum est une préparation moins concentrée, présentant un pourcentage d'extrait variant entre 10 et 15%, dilué dans une solution d'alcool à 90°. Elle est plus volatile que le parfum.

L'Eau de Toilette
L'eau de toilette présente une concentration faible (variant entre 5 et 10% pour une dilution à alcool à 85°). Elle est souvent présentée en flacon vaporisateur plus pratique.

L'Eau de Cologne
L'eau de Cologne est un type de fragrance caractérisée par sa sobriété. Facile à porter, femmes et hommes peuvent la porter dans la vie quotienne ou pour des activités sportives. Elle présente un pourcentage d'extrait variant entre 3 et 5% (pour une dilution dans une solution d'alcool à 70 ou 80°).


Journée passionnante, agréable mais  trop courte, il n'y a plus maintenant qu'à retrouver les bonnes odeurs du métro et du bus... A bientôt pour une prochaine balade...



mardi 2 juillet 2013

Le Viaduc des Arts


Vive le soleil tant attendu et nous voici tous à la Bastille ce mardi 2 juillet... Une petite nouvelle dans nos balades, Monique...

La balade est sur le thème "Nature et Découverte" ...

D'abord  découvrir l'entrée du Viaduc des Arts, un nom prestigieux  en plein Paris...

En fait... Quelques marches et nous voici au-dessus de la ville en pleine campagne, il n'y a plus qu'à suivre les indications du parcours pédestre...

Cette ancienne voie de chemin de fer nous élève au-dessus des voitures et des immeubles et on circule sur plusieurs kilomètres au milieu des plantes. A l'entrée du jardin de Reuilly, un écriteau nous informe que les rois Mérovingiens vivaient dans le quartier.
Puis, plus de Viaduc mais toujours autant de plantes. Nous voilà sur l'allée Vivaldi qui se démarque par son architecture moderne, blanche, harmonieuse et très linéaire de ses immeubles.
et dans ce qu'on appelle le passage de la Coulée Verte, la Promenade reprend ses droits en nous isolant à nouveau du reste du monde, notamment en nous faisant emprunter quelques tunnels. Ceux-ci n'ont rien de sinistre, loin de là ; ils se révèlent d'un charme plutôt enchanteur !
Au bout, le square Charles Péguy, un endroit très agréable pour nous offrir une petite pause et surtout un petit punch (le fameux punch de Solange) avec le célèbre pain surprise d'Annie.

Le déjeuner se fera dans un restaurant thaïlandais arrosé par Hubert qui fête un an de plus... encore bon anniversaire Hubert et merci beaucoup.
Et c'est sans trop d'effort que nous avons repris le chemin du retour en longeant cette fois les boutiques  de l'avenue Daumesnil qui réunissent 52 métiers d'artisans où se mélangent les dernières tendances, où de prestigieux créateurs se retrouvent pour créer l’élégance, le raffinement et le luxe....
Des bijoux uniques, des fleurs éternelles, des décors de théâtre, des automates et poupées anciennes, de la restauration de tableaux, de tapisseries, du mobilier contemporain, des objets d’art, de la peinture sur porcelaine, des luminaires, des bronzes..., le tout sur une jolie note musicale de flûtes traversières et de violoncelles en n'oubliant pas les guitares...















Un bon bol d'air pour cette très agréable journée avant les départs en vacances... Et bonnes vacances à tous...

mardi 11 juin 2013

Le Musée de la contrefaçon

Enfin l'été... ou presque...  Nous voici à nouveau dans notre quartier favori, les Tuileries ... Pourquoi se priver d'un si bel environnement, de monuments si beaux, on a la chance de pouvoir se balader dans Paris... alors allons-y ..

Donc , tout le monde est à l'heure en ce mardi 11 juin, métro Musée du Louvre. 
Et quel régal cette promenade dans ce superbe jardin, qui sépare le musée du Louvre de la place de la Concorde,  un lieu de promenade et de culture pour parisiens et touristes où les statues de Maillol côtoient celles de Rodin...
Direction les Champs-Elysées et l'Arc de Triomphe, puis  l'avenue Victor Hugo, les beaux quartiers quoi !!
Cette petite marche d'une heure trente nous a mis en appétit mais par contre les restos ne sont pas si faciles à trouver .. Heureusement un italien était sur notre chemin...

Puis comme prévu , après avoir fait du lèche vitrine devant toutes ces boutiques de luxe, découverte de la contrefaçon  dans son musée au 16 rue de la Faisanderie (hasard cela n'aurait-il pas quelque chose à voir avec le sens figuré de faisan...)

Le Musée de la Contrefaçon fut créé en 1951 par l'Union des Fabricants dans un hôtel particulier. Par une curieuse coïncidence, ce bâtiment était lui-même la copie exacte d'un hôtel du XVIIème siècle qui se trouvait dans le quartier du Marais, et fut détruit depuis.
Depuis sa création, le Musée de la Contrefaçon n'a de cesse d'actualiser ses collections et d'endosser un rôle didactique. Il permet au visiteur de s'informer sur l'étendue de la contrefaçon et sur ses conséquences néfastes en terme de sécurité, de santé, d’environnement, d’économie, de droit social… sur son retentissement sur l'économie mondiale, de prendre conscience de l'importance de la protection de la propriété industrielle et de connaître les sanctions prévues par la loi en cas de fabrication, commercialisation ou de simple possession.

Unique en son genre, il présente un éventail très diversifié de produits contrefaisants et de modèles authentiques afin que le visiteur apprenne à les différencier :  bronzes de Rodin, parfums, tabac, dictionnaires, logiciels, CD/DVD, jouets, outillage, électroménager, produits d'entretien, textile,  maroquinerie, vaisselle, pièces détachées d'automobile, stylos…


La contrefaçon est le fléau des marques. La majeure partie des collections vient des douanes.Elle représente 5 à 10 % du commerce mondial, le manque à gagner est de 300 milliards d'euros, 6,2 millions d'articles sont saisis par les douanes françaises en 2011...

Elle s'attaque à tous les produits imaginables, la maroquinerie, les vins et spiritueux, les montres et bijoux, les cd et dvd , le Sportwear, les médicaments, les parfums et cosmétiques, les jeux, les jouets, les pièces industrielles, les oeuvres d'art...
N'oubliez pas que l'achat ou détention de contrefaçon est un délit passible de sanctions pénales !!!...
Bref, une belle visite très enrichissante et très utile...














Accros de la marche à pied , après les 6 kms du matin, nous avons repoussé nos limites et  refait le chemin en sens inverse jusqu'au Châtelet ... un kilomètre de plus aurait vraiment été de trop ...en tout cas une bonne journée bien agréable...