Voyage à Giverny ou le déjeuner sur l'herbe...
Le retour d'un temps "frisquet" ne nous aura pas découragés pour un pique-nique champêtre à quelques centaines de mètres de la la maison de Claude Monet.
Une nappe, un rayon de soleil, de belles recettes, un peu de vin, du temps et des amis...la vie toute simple en somme.
La maison ou à la découverte de l'intimité de Monet. Impossible de visiter cette maison sans revoir l'artiste et ses toiles. Il y vécu 43 ans avec sa seconde épouse Alice et leurs 8 enfants. Cette maison fut agrandit pour accueillir cette grande famille, ce qui explique cette disproportion entre la largeur et la longueur
Nous commencerons par embrasser du regard le jardin avant d'entrer chez les Monet. Une maison rose comme le sont parfois les nénuphars et verte comme le sont l'eau, les feuilles, la nature. La peinture de Monet commence ici. Nous franchirons le seuil comme si nous étions les invités du peintre tout doucement en posant la main sur la poignée de porte en corne de vache. Ensuite notre visite commencera par l'atelier avec des ...reproductions du maitre. Étonnamment les œuvres les plus originales seront les estampes japonaises que Monet aimait a collectionner. Un étroit escalier nous conduira aux chambres qui sans décoration sont presque tristes. Mais rappelons nous quand même que la chambre de Monet, la plus éclairée de sa maison, accueillait des toiles de Cézanne, de Renoir, Sisley, Pissaro, Boudin, Caillebotte, Jongkind et bien d'autres qui sont maintenant abritées à Marmottant.
Cette tristesse relative contraste avec la salle à manger et la cuisine. Car ici, la lumière côtoie les bleus et les jaunes des meubles peints et des carreaux de faïence de Rouen . Une cuisine fonctionnelle avec son "piano" à bois et charbon produisant même de l'eau chaude.
Au sortir de cette visite il nous semblait, qu'a tout moment, pouvoir voir apparaitre la famille Monet. L'artiste au retour du jardin, Alice cousant, les enfants jouant avec un cerceau...
Le jardin, éternel modèle vivant qui, au fil des saisons et de leurs couleurs donnera tant d'inspiration à Claude Monet. Un jardin fait pour être peint à l'envie. Pour nous promeneurs d'un jour nous n'y voyons que des fleurs alors que le peintre y voyait couleur et lumière. Élément indissociables du créateur de l’impressionnisme. Nous y échangerons nos connaissances botaniques confirmées ou contredites par un autre visiteur qui comme nous n'y voyait que roses, iris, pivoines et autres "penstemon digitalis"
Le bassin, comme le jardin il aura été façonné pour être un tableau. Ou plutôt des tableaux sans cesse renouvelés par l'artiste non pas qu’il fut insatisfait mais inassouvi, insatiable. On pourrait y tourner autour pendant des heures...
Au revoir Monsieur Monet et merci ... (A.J)
mardi 31 mai 2011
mardi 17 mai 2011
Dans l'intimité des fréres Caillebotte
A 11 heures, ce mardi nous étions tous les huit devant les grilles du parc Monceau. Quartier très chic. Ce parc est le jardin le plus aristocratique de Paris, entouré de riches hôtels privés, il a quatre entrées, dont la principale est celle du boulevard de Courcelles. Elles ont été dessinées par Gabriel Davioud.
Une petite marche à travers les allées, où certains font du footing, d'autres promènent leurs enfants ou flânent le long des roseraies ou bien encore s'extasient devant les statues au détour des bosquets.
Et comme il ne faut pas perdre les bonnes habitudes, qui dit parc dit apéro! C'est Yves qui nous a fait déguster un "chouchen" accompagné de petites galettes bretonnes.
Puis, sur le chemin du Musée nous irons finalement déjeuner au bistro Romain à la formule sympa et à l'accueil très agréable.
Le Musée Jacquemart-André est à l'origine, un hôtel particulier commandé en 1868 à l'architecte Henri Parent par Édouard André, héritier de l'une des plus grandes fortunes du second empire. En 1881 Édouard épousa Nelly Jacquemart, une jeune artiste peintre. Celle-ci s'associa aux projets de son mari et ensemble ils constitueront méthodiquement leur collection.
A l'occasion du centième anniversaire du décès de Martial Caillebotte, ses descendants ont souhaité faire connaître son travail photographique et exposer en regard les tableaux de son frère Gustave dont il était très proche.
Nés respectivement en 1848 et 1853, Gustave et Martial Caillebotte issus d'une famille très aisée , grandissent dans un Paris transformé par le baron Haussmann. Gustave observe la ville et la peint , Martial la photographie.
Ces toiles et photos venant de collections privées sont réparties en 8 salles.
Dans la première , Gustave Caillebotte s'illustre particulièrement dans des vues de Paris faites depuis des balcons élevés,ou tout simplement dans la rue , comme :
"un balcon Boulevard Haussmann"ou "l'homme au balcon" ou cette grande huile "les peintres en bâtiment"
Martial, lui, s'inspire de son frère et réalise en photo son propre portrait au balcon et celui de son épouse Marie.
puis de très intéressantes photos du Sacré Cœur en construction, du Trocadéro, de la tour Eiffel
Ensuite, en salles 2 et 3 ce sont des portraits de formats importants.
L'auto-portrait de Gustave au chevalet , ou celui de madame Caillebotte, aspect austère et triste d'une femme penchée sur son ouvrage de broderie.
Également une superbe toile:"le déjeuner" (salle à manger avec sur la table : assiettes , couverts, verrerie...) et "la femme à la fenêtre" vue de dos , absorbée dans la contemplation
Dans les salles 4 et 5 sont représentés les plaisirs du jardin. Gustave et Martial aiment la vie à la campagne dans leur propriété de Yerres. En sortira "le jardin à Yerres"
Puis leur séjour dans une maison au petit Gennevilliers génère des huiles sur les roses , les chrysanthèmes, les orchidées, les marguerites et des photos du jardin et de la maison.
Pour la salle 6 c'est plutôt un paysage moderne qui apparaît avec entre autre la structure métallique du pont de l'Europe et des vues prises du pont d'Argenteuil..
Enfin les salles 7 et 8 le fil de l'eau avec les régates à Argenteuil et les photos du chantier de Gustave.Ces toiles sont merveilleuses, elles semblent proche de l'art photographique, avec des couleurs et des détails extraordinaires. Il y a des effets de lumière surprenants.
Nous nous sommes quittés sous une chaleur torride, encore ravis d'avoir passé encore une fois une excellente journée
A la prochaine ! (S.B)
Une petite marche à travers les allées, où certains font du footing, d'autres promènent leurs enfants ou flânent le long des roseraies ou bien encore s'extasient devant les statues au détour des bosquets.
Et comme il ne faut pas perdre les bonnes habitudes, qui dit parc dit apéro! C'est Yves qui nous a fait déguster un "chouchen" accompagné de petites galettes bretonnes.
Puis, sur le chemin du Musée nous irons finalement déjeuner au bistro Romain à la formule sympa et à l'accueil très agréable.
Le Musée Jacquemart-André est à l'origine, un hôtel particulier commandé en 1868 à l'architecte Henri Parent par Édouard André, héritier de l'une des plus grandes fortunes du second empire. En 1881 Édouard épousa Nelly Jacquemart, une jeune artiste peintre. Celle-ci s'associa aux projets de son mari et ensemble ils constitueront méthodiquement leur collection.
A l'occasion du centième anniversaire du décès de Martial Caillebotte, ses descendants ont souhaité faire connaître son travail photographique et exposer en regard les tableaux de son frère Gustave dont il était très proche.
Nés respectivement en 1848 et 1853, Gustave et Martial Caillebotte issus d'une famille très aisée , grandissent dans un Paris transformé par le baron Haussmann. Gustave observe la ville et la peint , Martial la photographie.
Ces toiles et photos venant de collections privées sont réparties en 8 salles.
Dans la première , Gustave Caillebotte s'illustre particulièrement dans des vues de Paris faites depuis des balcons élevés,ou tout simplement dans la rue , comme :
"un balcon Boulevard Haussmann"ou "l'homme au balcon" ou cette grande huile "les peintres en bâtiment"
Martial, lui, s'inspire de son frère et réalise en photo son propre portrait au balcon et celui de son épouse Marie.
puis de très intéressantes photos du Sacré Cœur en construction, du Trocadéro, de la tour Eiffel
Ensuite, en salles 2 et 3 ce sont des portraits de formats importants.
L'auto-portrait de Gustave au chevalet , ou celui de madame Caillebotte, aspect austère et triste d'une femme penchée sur son ouvrage de broderie.
Également une superbe toile:"le déjeuner" (salle à manger avec sur la table : assiettes , couverts, verrerie...) et "la femme à la fenêtre" vue de dos , absorbée dans la contemplation
Dans les salles 4 et 5 sont représentés les plaisirs du jardin. Gustave et Martial aiment la vie à la campagne dans leur propriété de Yerres. En sortira "le jardin à Yerres"
Puis leur séjour dans une maison au petit Gennevilliers génère des huiles sur les roses , les chrysanthèmes, les orchidées, les marguerites et des photos du jardin et de la maison.
Pour la salle 6 c'est plutôt un paysage moderne qui apparaît avec entre autre la structure métallique du pont de l'Europe et des vues prises du pont d'Argenteuil..
Enfin les salles 7 et 8 le fil de l'eau avec les régates à Argenteuil et les photos du chantier de Gustave.Ces toiles sont merveilleuses, elles semblent proche de l'art photographique, avec des couleurs et des détails extraordinaires. Il y a des effets de lumière surprenants.
Nous nous sommes quittés sous une chaleur torride, encore ravis d'avoir passé encore une fois une excellente journée
A la prochaine ! (S.B)
mardi 3 mai 2011
Les ponts du mois de mai 2011
Aujourd'hui notre balade aura pour thème Paris et la Seine ou la Seine à Paris. La Seine ne vaudrait elle que par Paris ou Paris que par la Seine? Paris et la Seine, histoires d'amour sans cesse renouvelées. Magie de l'eau ou de la ville? A vrai dire peut importe Paris et la Seine sont indissociables et notre balade au fil de l'eau nous aura réjoui.
Chaque pont nous donnera comme dans un livre d'images une nouvelle vue de Paris. Cartes postales inédites d'un Paris sans voiture, sans bruit, sans monde.
Soleil sous le bras nous voila partis pour embarquer Pont de l'Alma au pied d'une tour Eiffel somptueuse comme a son habitude
Batobus sera notre compagnie pour cette excursion fluviale. 12€ pour la découverte de Paris une aubaine! Le principe: monter et descendre au gré des étapes: Tour Eiffel, Musée d'Orsay, St Germain, Notre-Dame, Jardin des Plantes, Hôtel de Ville, Louvre, Champs Élysée.
De vous à moi, le tour se fait en 1h40 et est un moyen très original de découvrir Paris en paresseux et avec des vues imprenables.
Première escale: St Germain. Un petit apéritif pour fêter l'anniversaire de Josiane dans le parc du Vert-Galant dominé comme il se doit par la statue équestre d'Henri IV
Puis restauration* oblige déjeuner dans notre quartier habituel et direction Notre -Dame pour un autre embarquement. Vue du fleuve, Notre-Dame semble encore plus imposante assise sur l'Ile de la Cité.
Le bateau nous déposera à quelques mètres du Jardin des Plantes. Les allées ensoleillées et poussiéreuses devaient nous conduire aux serres tropicales et au muséum mais...le mardi c'est mardi et le mardi c'est fermé! Il nous restera alors a faire une visite de la ménagerie. Et ce fut une bonne surprise. Tels des enfants nous serons encore étonnés par les singes, serpents, flamants (roses bien sur), panthère, autruches...
Chaque pont nous donnera comme dans un livre d'images une nouvelle vue de Paris. Cartes postales inédites d'un Paris sans voiture, sans bruit, sans monde.
Soleil sous le bras nous voila partis pour embarquer Pont de l'Alma au pied d'une tour Eiffel somptueuse comme a son habitude
Batobus sera notre compagnie pour cette excursion fluviale. 12€ pour la découverte de Paris une aubaine! Le principe: monter et descendre au gré des étapes: Tour Eiffel, Musée d'Orsay, St Germain, Notre-Dame, Jardin des Plantes, Hôtel de Ville, Louvre, Champs Élysée.
De vous à moi, le tour se fait en 1h40 et est un moyen très original de découvrir Paris en paresseux et avec des vues imprenables.
Première escale: St Germain. Un petit apéritif pour fêter l'anniversaire de Josiane dans le parc du Vert-Galant dominé comme il se doit par la statue équestre d'Henri IV
Puis restauration* oblige déjeuner dans notre quartier habituel et direction Notre -Dame pour un autre embarquement. Vue du fleuve, Notre-Dame semble encore plus imposante assise sur l'Ile de la Cité.
Le bateau nous déposera à quelques mètres du Jardin des Plantes. Les allées ensoleillées et poussiéreuses devaient nous conduire aux serres tropicales et au muséum mais...le mardi c'est mardi et le mardi c'est fermé! Il nous restera alors a faire une visite de la ménagerie. Et ce fut une bonne surprise. Tels des enfants nous serons encore étonnés par les singes, serpents, flamants (roses bien sur), panthère, autruches...
Dernier embarquement pour un retour au port de départ. Quarante minutes de navigation et nous revoilà piétons et encore un peu plus parisiens. Quatre bises plus tard retour à la maison pour tous.
*Restaurant 'La Prégrille". Serveur pas agréable et pain dur dans la panière (entre autres). Si toutefois vous y alliez évitez la crème caramel.
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