A 11 heures, ce mardi nous étions tous les huit devant les grilles du parc Monceau. Quartier très chic. Ce parc est le jardin le plus aristocratique de Paris, entouré de riches hôtels privés, il a quatre entrées, dont la principale est celle du boulevard de Courcelles. Elles ont été dessinées par Gabriel Davioud.
Une petite marche à travers les allées, où certains font du footing, d'autres promènent leurs enfants ou flânent le long des roseraies ou bien encore s'extasient devant les statues au détour des bosquets.
Et comme il ne faut pas perdre les bonnes habitudes, qui dit parc dit apéro! C'est Yves qui nous a fait déguster un "chouchen" accompagné de petites galettes bretonnes.
Puis, sur le chemin du Musée nous irons finalement déjeuner au bistro Romain à la formule sympa et à l'accueil très agréable.
Le Musée Jacquemart-André est à l'origine, un hôtel particulier commandé en 1868 à l'architecte Henri Parent par Édouard André, héritier de l'une des plus grandes fortunes du second empire. En 1881 Édouard épousa Nelly Jacquemart, une jeune artiste peintre. Celle-ci s'associa aux projets de son mari et ensemble ils constitueront méthodiquement leur collection.
A l'occasion du centième anniversaire du décès de Martial Caillebotte, ses descendants ont souhaité faire connaître son travail photographique et exposer en regard les tableaux de son frère Gustave dont il était très proche.
Nés respectivement en 1848 et 1853, Gustave et Martial Caillebotte issus d'une famille très aisée , grandissent dans un Paris transformé par le baron Haussmann. Gustave observe la ville et la peint , Martial la photographie.
Ces toiles et photos venant de collections privées sont réparties en 8 salles.
Dans la première , Gustave Caillebotte s'illustre particulièrement dans des vues de Paris faites depuis des balcons élevés,ou tout simplement dans la rue , comme :
"un balcon Boulevard Haussmann"ou "l'homme au balcon" ou cette grande huile "les peintres en bâtiment"
Martial, lui, s'inspire de son frère et réalise en photo son propre portrait au balcon et celui de son épouse Marie.
puis de très intéressantes photos du Sacré Cœur en construction, du Trocadéro, de la tour Eiffel
Ensuite, en salles 2 et 3 ce sont des portraits de formats importants.
L'auto-portrait de Gustave au chevalet , ou celui de madame Caillebotte, aspect austère et triste d'une femme penchée sur son ouvrage de broderie.
Également une superbe toile:"le déjeuner" (salle à manger avec sur la table : assiettes , couverts, verrerie...) et "la femme à la fenêtre" vue de dos , absorbée dans la contemplation
Dans les salles 4 et 5 sont représentés les plaisirs du jardin. Gustave et Martial aiment la vie à la campagne dans leur propriété de Yerres. En sortira "le jardin à Yerres"
Puis leur séjour dans une maison au petit Gennevilliers génère des huiles sur les roses , les chrysanthèmes, les orchidées, les marguerites et des photos du jardin et de la maison.
Pour la salle 6 c'est plutôt un paysage moderne qui apparaît avec entre autre la structure métallique du pont de l'Europe et des vues prises du pont d'Argenteuil..
Enfin les salles 7 et 8 le fil de l'eau avec les régates à Argenteuil et les photos du chantier de Gustave.Ces toiles sont merveilleuses, elles semblent proche de l'art photographique, avec des couleurs et des détails extraordinaires. Il y a des effets de lumière surprenants.
Nous nous sommes quittés sous une chaleur torride, encore ravis d'avoir passé encore une fois une excellente journée
A la prochaine ! (S.B)
mardi 17 mai 2011
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