Sortir. Il me fallait absolument sortir de ces satanés transports en commun et de cette chaleur étouffante partagée a contre cœur avec les autres passagers.
Station Saint Michel, la délivrance. Un escalier, un courant d'air peut être pollué mais bienfaiteur, encore quelques marches et puis la lumière.
J'avance direction rue des Rosiers. Bonjour rapide à Notre-Dame et au jardin Jean XXIII dans lequel les enfants jouent bruyamment, des couples s'embrassent (pudiquement quand même, Dieu est si prés) des touristes de partout photographient. Les chaussures devenues blanches de poussière je me retrouve rue du pont Louis Philippe. Petite rue charmante bordée de boutiques papetières m'invitant a revenir car comme souvent j'étais déjà en retard.
Au 27 rue des Rosiers voila que m'attend le groupe du jour. Frais à souhait après une halte "javellisée" à la fontaine Saint-Michel. Information utile: l'entretien de celle ci se fait à l'eau chlorée ce qui aura quelques incidences sur les vêtements de certains.
Rue des Rosiers, 300 mètres de long et un endroit particulier de Paris, tristement connue de tous depuis cet attentat meurtrier en 1982 au restaurant Goldenberg mais aujourd'hui si joyeuse.
Cet ilot accueillera les juifs ashkénazes (environ 20000 personnes) venus de l'est fuyant les persécutions de Roumanie, Autriche-Hongrie entre 1881 et 1914.
Nous quitterons cette rue momentanément pour la place de Vosges ou nous nous "sacrifierons " encore une fois à l'habituel apéritif. Celui ci aura été préparé par Solange experte en punch et nous permettra de trinquer avec Marianne pour son anniversaire.
De retour rue des Rosiers dans cette ambiance d'ailleurs avec un choix de restaurant pas facile a faire. Quelques hésitations et puis hop nous voila chez Marianne! Restaurant ou nous gouterons aux spécialités culinaires juives. A nous les feuilles de vignes farcies, le foie haché(!) les purées de fenouil, de thon , de tout... bref une belle expérience et un service agréable.
Repus, direction l'Hôtel de Ville de Paris pour une exposition sur Paris au temps des impressionnistes. Une belle surprise. L'exposition est petite certes mais avec un accrochage judicieux. De belles œuvres déplacées du musée d'Orsay. Pas trop de monde et une belle évocation de Paris.
A remarquer Maximilien Luce, peintre souvent oublié tant l'ombre de Monet est grande
Chaleur oblige et après une vaine recherche d'ombre prés de la mairie de Paris,une terrasse nous accueillera pour ne rien faire si ce n'est que de siroter un verre et regarder les passants ...passer.
Nous quitterons Paris pour mieux nous y retrouver en septembre pour de nouvelles balades.
Bonnes vacances à tous. (A.J)