Nous traverserons le marché aux fleurs avant de commencer notre journée par un apéritif a l'abri de Notre-Dame afin de célébrer les anniversaires de Josiane et Nadine.
Trois punchs plus loin (en ce qui me concerne du moins) nous franchirons la Seine pour déjeuner chez Marianne rue des Rosiers.
Cognacq-Jay...Pour certains (les plus agés) ce nom nous rappelle le début de la télévision des années 50-60. Encore balbutiante elle avait son studio rue Cognacq-Jay dans le 7éme arrondissement. C'était la RTF puis cela sera l'ORTF avec Léon Zitrone et son célèbre "ici Leon Zitrone à vous Cognacq-Jay"
Mais aujourd'hui pas question de télévision mais un petit tour dans un musée que seule la ville de Paris peut nous offrir (L'entrée est gratuite).
Ce musée n'aurait pas pu exister sans l'aventure commerciale du couple Ernest Cognacq et Marie-Louis Jay. De la première boutique à la création de la Samaritaine ils auront réalisé leur rêve: réussir l'entreprise et vivre une passion de collectionneurs.
"Monté à Paris" (à pied, parait il) de l'Ile de Ré, Ernest occupera un premier emploi de vendeur au magasin du Louvre. Quelques expériences plus tard il ouvrira en 1870 la Samaritaine. Petite échoppe rue de Turbigo qui verra son chiffre d'affaire, grâce notamment à Marie Louise, exploser d'année en année.
L'expansion de l'entreprise l’emmènera en 1905 à construire plusieurs magasins style Art Déco rue de Rivoli.
Le couple passionné de l'art du 18éme siècle allait constituer une belle collection de peintures, de sculptures, d'objets et de meubles. Des peintures de: Boucher, Watteau, Fragonard, Greuze, Vigier le Brun, Canaleto, Rembrandt (seule toile avec un lien religieux. Du mobilier de: Boule, Jacob
A la disparition de Marie-Louise, Ernest fit don de sa collection à la ville de Paris
Ce musée d'abord situé à la "Samaritaine de luxe" boulevard des Capucines fut déplacé ensuite à l'Hôtel Donon.
Outre leur passion les Cognacq-Jay se sont également investis dans la création d'une fondation, d'un pouponnat et d'une maison de retraite à...Rueil.
La visite terminé en route vers le métro Saint-Paul. Flique, flaque, floque... sous la pluie.
Une grosse bise à Christian qui va nous manquer. (A.J)
mardi 17 avril 2012
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