dimanche 19 octobre 2014

Migration

Bonjour à tous,

Devant les problèmes rencontrés pour afficher de nombreuses images, nous migrons vers un nouveau site dont je vous donne le lien...
http://coptourpar.blogspot.fr/

Ce site restera actif pour les anciennes balades...

A bientôt

vendredi 10 octobre 2014

Musée des Arts et Métiers


Il fait encore très beau ce mercredi 1er octobre, encore une bonne occasion pour se retrouver dans Paris.



Cette fois ci le rendez-vous est gare St Lazare, histoire de favoriser un peu ceux et celles qui prennent le train pour nous rejoindre...
Et surtout devant "L'heure de tous",  un empilement d'horloges dont les aiguilles arrêtées donnent toutes une heure différente, une sculpture d'Arman !!!.

Puis, c'est en passant par l'Opéra et la rue de Réaumur que nous retrouvons Annie et Marianne au métro du même nom.
Aujourd'hui, Jean Louis nous a fait découvrir son punch dans le jardin d'Emile Chautemps, ancien sénateur de la IIIème république, et qui a, paraît il, beaucoup oeuvré dans la franc-maçonnerie !
Quoi qu'il en soit, c'est toujours très agréable de boire un petit coup parmi toutes ces fleurs et cette magnifique végétation. Et le punch de Jean Louis, un régal...
Le plus difficile est ensuite de trouver un petit resto sympa , que , jusqu'à maintenant  nous avons toujours déniché !!
Cette fois-ci c'est l'absinthe, cadre agréable et serveurs très aimables et puis ce n'est pas tous les jours que l'on mange des rognons de veau en même temps que le dessert...

Ensuite, comme prévu , découverte du musée des Arts et Métiers...
Ce musée, fondé en 1794 est celui du Conservatoire des arts et métiers, un établissement destiné à former des techniciens et des ingénieurs à laide de démonstrations réalisées à partir d’objets scientifiques et techniques.Il conserve l’ensemble des machines, modèles, dessins qui ont été utilisés tout au long des siècles.
une multitude d'engins , et de machines de toutes sortes, pendule de Foucault etc... comme en témoignent les photos.

Très intéressant, pour les curieux que nous sommes... et surtout les garçons...

Enfin après cette visite passionnante, direction comme à l'accoutumée vers nos métros respectifs...

mardi 16 septembre 2014

Tatoueurs, tatoués...


C'est la rentrée, les vacances sont finies et nous sommes nombreux au rendez-vous...
Il fait un temps magnifique, à croire que l'été c'est maintenant...

Que demander de mieux pour notre marche de remise en forme le long des quais, ou plutôt  sur le trottoir !!
Rendez vous métro Javel ce mercredi 10 septembre...


Petite info : cette station ouverte en 1913 rend hommage au hameau de javel au XVe siècle avec un petit port et un garage à bateaux connu sous le nom de Javetz. En 1777, une fabrique de produits chimiques vit le jour.De cette usine sortit l’hypochlorite de sodium que l’on appela l’eau de Javel.

Bref, les péniches sont toujours là et nous avons toujours le pied alerte... Bon signe...

Notre point d'arrêt est ensuite Iéna puis le square de Brignole Galliera déjà bien connu pour y prendre l'apéro des retrouvailles...
Les deux mois d'été n'ont pas été tranquilles pour tout le monde... Il faut dire que Marianne s'est retrouvée à l'hôpital suite à un accident de voiture heureusement sans trop de gravité...
Une petite pensée pour Josiane qui se fait opérer aujourd'hui d'un oeil.

Puis déjeuner à l'extérieur dans le restaurant du palais de Tokyo, sous le soleil, comme en vacances...
Et enfin découverte des tatouages au musée Branly toujours aussi verdoyant..
Quelle drôle d'idée que de souffrir pour avoir "ad vitam aeternam" ces affreux (ou beaux) décors sur le corps !!! il est très intéressant de voir l'origine puis l'évolution du tatouage...

Depuis les sociétés dites "primitives", issues des mondes orientaux, africains et océaniens, jusqu'à nos jours le tatouage a un rôle social, religieux, mystique  puis une marque identitaire actuellement. cette visite a été passionnante, n'oublions pas que nous avions rencontré le chef indien Raoni d'Amazonie lors de notre première visite il y a déjà quelques années...





Et voilà, cette journée presque terminée, encore un peu de marche jusqu'au métro et à bientôt pour une nouvelle balade...



dimanche 22 juin 2014

Le Panthéon


C'est un vendredi, une fois n'est pas coutume, vendredi 20 juin...
Rendez vous au Luxembourg, lieu de nos premières rencontres, pour une visite un peu particulière, celle du Panthéon non pas pour sa valeur architecturale et historique mais pour les bâches tendues pendant les travaux et réalisées sur une machine qui nous ramène à de bons souvenirs, ceux de notre activité professionnelle... Il fait un temps magnifique, c'est l'été..
Du Luxembourg au Panthéon, quelques mètres mais pour rentrer dans ce lieu mythique, il est utile de connaître la sortie !!! A bon entendeur salut...

Edifié entre 1764 et 1790, il avait grand besoin d'une restauration qui  est un des plus grands chantiers en Europe...
Elle s'échelonne sur une dizaine d’années et concerne successivement les parties hautes, le péristyle, les intérieurs de l’édifice, les parements extérieurs et enfin les sols extérieurs.

La première étape  porte sur la coupole, le lanternon et le tambour avec sa colonnade. Elle devrait s’achever en février 2015.

Ce dôme haut de 82 mètres et visible depuis tout Paris est le fruit d’une architecture audacieuse : emboîtées l’une dans l’autre, les trois coques de pierre ajourées qui le composent permettent des jeux de lumière et de perspective qui donnent à la coupole sa profondeur visuelle depuis l’intérieur.

Quant à la  bâche, fruit d'une technique moderne, elle assure un intérêt, un charme, une originalité qui méritent le détour.
Le choix des sujets et du noir et blanc s'intègre parfaitement dans ce cadre somptueux, c'est très amusant de marcher sur ce sol imprimé de personnages...
Les raccords se voient à peine, on imagine la difficulté pour monter tout cela.....
Quel travail !!! ...

C'est  JR qui a été choisi pour décorer cette bâche de chantier pour le Panthéon. Au lieu d’être couvert d’une publicité pendant les travaux, son dôme est orné d’une mosaïque de portraits d’anonymes rassemblés dans le monde entier par le photographe, qui veut ainsi faire entrer le peuple dans le temple des hommes illustres.

Et puis qui dit balade dit apéro... Rendez vous au square St Médard où nous retrouvons Annie et son pain surprise.
C'est Alain aujourd'hui qui arrose son troisième petit fils !!!
quelle famille... un Pousse-rapière  et on est  déjà paf...

Et comme on aime bien la rue Mouffetard et qu'on connaît maintenant tous ses secrets, on retrouve avec plaisir le resto qui fait des glaces au café...
C'est sympa et pas cher, puis c'est vendredi, quartier libre, retour pour les uns vers Châtelet, pour les autres vers Luxembourg ...
Bon week-end à tous...

dimanche 25 mai 2014

Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu


Le soleil n'était pas de la partie ce mercredi 21 mai, il a fallu reporter notre pique-nique tant attendu...

C'est Nicolas qui a eu l'idée, vu le temps de nous enfermer dans une salle de cinéma...
Nous avons vraiment bien ri...


C'est l'histoire de la famille Verneuil, bien sous tous rapports. Entre les déjeuners du dimanche en famille et le respect des traditions chrétiennes, les apparences sont sauvées. Mais les filles mettent à l'épreuve la tolérance de leurs parents quand à tour de rôle elles tombent amoureuses et se marient avec respectivement  un juif, un musulman un chinois.
Tout repose sur la petite dernière...



Nous sommes allés déjeuner dans un  resto, pas facile à trouver dans le quartier à un prix raisonnable...
Et finalement, comme le temps était plutôt agréable, Nicolas nous a fait redécouvrir avec beaucoup de plaisir les galeries d'art contemporain du 3e arrondissement.

Nous avons été charmés par les photos peintes de portraits célèbres dans la galerie Templon ainsi que par les "tas de bois" dans la galerie Greve...
Nous avons bien marché dans ce quartier rempli d'hôtels particuliers, de cours intérieures splendides... Pas trop de voitures, ce fût très agréable...

La pluie  est enfin  tombée alors que nous prenions un pot, fatigués de cette balade et puis nous nous sommes quittés...




dimanche 27 avril 2014

Le Musée d'art moderne


C'est en petit comité que nous nous sommes retrouvés au métro "Pasteur" ce mercredi 23 avril...
Sans doute le choix du jour n'a pas été judicieux...


Pendant les vacances, certains gardent leurs petits enfants, d'autres partent en voyage...

Bref, ce n'est pas grave, c'est toujours agréable de se retrouver dans Paris...
Nouvelle marche, jamais nous n'avons démarré du XVème ... et n'avons traversé le VIIème , de superbes quartiers puis enfin le Champ de Mars, 4 bons kms de marche avec un temps plutôt ensoleillé et plein de touristes , on a nous aussi eu l'impression d'être en congés.
Vers midi, point de rendez-vous "Iena" pour retrouver Marianne, assise tranquillement sur un banc public...

Puis bien sûr , un petit apéro n'est pas de refus .. Dans le square Brignole Galliera... C'est Josiane cette fois-ci qui nous a amené un Coteaux du Layon, délicieux, la tête nous tourne, il est temps de  trouver dans ce quartier un resto, et comme toujours , avec un peu de chance rien n'est plus agréable que de déjeuner en terrasse  en face de la Seine...

Après midi culturel , oui, très culturel , visite du Musée d'Art Moderne, déjà vu lors de nos précédentes balades mais avec un nouvel accrochage et  pas n'importe lequel...

Ce Musée  présente  près de 10.000 oeuvres.  Il est conçu selon un parcours visant à retrouver les espaces d’origine du bâtiment. Le circuit met en valeur la qualité architecturale des ouvertures - les grandes baies redonnant aux salles une lumière et des perspectives exceptionnelles ; le décloisonnement créant une fluidité et une spatialité amplifiées.

Dommage pour nous ce jour-ci il y a pas mal de salles de fermées... Dont particulièrement, nous nous en souvenons la Fée Electricité de Raoul Dufy occupant une grande salle à elle toute seule. Dans cette composition de 10 mètres sur 60, se déploie de droite à gauche, sur deux registres principaux, l’histoire de l’électricité et de ses applications, depuis les premières observations jusqu’aux réalisations techniques les plus modernes. Nous retrouvons également Matisse et en nouveauté une quantité de sculptures et de toiles toutes plus étonnantes les unes que les autres en passant par une vidéo qui nous laissent songeurs...


il est temps après cela de rentrer tranquillement, encore un peu de marche avec Marianne cette fois-ci ... environ 5 kms le long des quais et la journée se termine... à la prochaine.pour de nouvelles aventures ....!!!!

dimanche 23 mars 2014

Musée Edith Piaf

Ah, cette fontaine St Michel, lieu de rencontres, de manifestations artistiques et qui a la particularité d'occuper tout le pignon d'un immeuble !

Et bien cette fois-ci encore elle sera notre point de départ ce mercredi 19 mars...

Nous sommes 5 au départ, direction le boulevard de Sébastopol puis place de la République, toute refaite avec sa magnifique statue de Marianne, Parmentier à qui on doit la pomme de terre et enfin, Ménilmontant où Annie et Marianne nous attendent...
Comme il fait encore beau après cette dernière semaine ensoleillée, un petit apéro s'impose dans le square des Amandiers qui était bien sûr, autrefois, bordé d'amandiers et qui aujourd'hui est également planté de cerisiers, de chênes verts, d'oliviers, de bouleaux… de lavande, de romarin . et... oh surprise, en plus du pain du même nom, Hubert nous fait goûter le kouglof salé, un délice !!...
(à propos d'amandiers : un conseil : manger 3 amandes tous les matins , elles peuvent aider à réduire les taux de «mauvais» cholestérol. Elles sont excellentes pour la santé des os, grâce notamment à leur forte teneur en minéraux. etc...)

Il est très facile de trouver un resto dans ce quartier populaire .Aujourd'hui le choix a été sur un couscous très sympa et excellent et... sans alcool !!!

Puis comme prévu, rendez-vous à 15 heures  presque précises  dans la maison de la Môme Piaf.
Quelle déception... Un microscopique deux pièces dans lequel sont entassés des objets, accrochés des tableaux, suspendues des assiettes et un guide sans intérêt qui attend qu'on lui pose des questions ... Décor et ambiance tristes de la vie de cette femme qui n'a pas été toute rose...
voici ce qui aurait été intéressant d'entendre avec des anecdotes que seul un familier aurait pu nous raconter...

Edith, née en 1915 dans la misère a comme  vrai nom Gassion.

Sa mère, trop pauvre pour l'élever la confie très petite à sa grand-mère maternelle, qui  ne se serait pas occupée d'elle, laissant la petite fille dans la saleté. Ses biberons, selon la légende, se seraient faits au vin rouge. Son père en permission de retour du front, la confie à sa grand-mère paternelle, patronne d'une maison close en Normandie. Édith est choyée par les prostituées de la maison, mangeant pour la première fois à sa faim...

Très jeune,  elle est frappée de cécité et sa grand-mère l'emmène prier sur la tombe de st Thérèse à Lisieux. Guérie, elle gardera sa médaille autour du cou sa vie durant.

A partir de 1930 elle  chante en duo dans la rue avec Simone Berteaut, dite Momone qui deviendra son amie, son alter ego et son «ange maudit»

Puis en 1935 elle est découverte au coin d'une avenue  par Louis Leplée, gérant de cabaret. Il devient son mentor et son père adoptif et l'engage.Jusqu'à ce que celui-ci soit assassiné par des petites frappes du milieu de Pigalle, connaissances ou amants de Piaf .....

Grâce à son talent et à sa voix hors normes, elle est à nouveau remarquée et passe à Bobino.

c'est l'époque de Mon légionnaire, Hymne à l'amour, Milord, Les Amants d'un jour.
Puis c'est L'Alhambra ,  à nouveau à Bobino. Mais, Édith veut plus : l'A.B.C., le plus prestigieux music-hall parisien. Elle est diffusée à la radio, elle joue dans des films.

Pendant l'occupation allemande, elle chante à Berlin.

Au printemps 1944, elle se produit au  Moulin Rouge avec  le tout jeune chanteur de music-hall Yves Montand , en 46 elle rencontre les compagnons de la chanson..En 48 elle vit la grande histoire d'amour de sa vie avec le boxeur Marcel Cerdan qui meurt un an plus tard dans un accident d'avion.
Anéantie par la souffrance et par une polyarthrite, Édith  prend, pour calmer sa douleur, de fortes doses de morphine. Elle chantera son grand succès, Hymne à l'amour et également Mon Dieu, en sa mémoire.

Après plusieurs cures de désintoxication, elle se sort de son addiction à la morphine mais se soigne à hautes doses de cortisone et se réfugie dans l'alcool

En 1962, âgée de 46 ans, épuisée et malade, elle épouse Théo Sarapo, un jeune chanteur âgé de 26 ans. Ils chantent en duo À quoi ça sert l'amour ?

Début 1963, elle enregistre sa dernière chanson, L'Homme de Berlin
Usée par les excès, Edith  meurt à Grasse à l'âge de 47 ans d'une hémorragie interne (rupture d'anévrisme)

Elle est enterrée au cimetière  du Père-Lachaise dans un caveau où repose sa fille Marcelle, morte en 1935, à l'âge de 2 ans.

Comme cette visite éclair n'a duré qu'une vingtaine de minutes, nous sommes allés nous perdre dans les allées du cimetière du Père-Lachaise afin de terminer sur la tombe d'Edith et des autres !!

Ce fut quand même une très belle journée
Non, on ne regrette rien    !!!!!!!!!!!!!!


samedi 8 février 2014

Maison de Victor Hugo


Rendez-vous ce mercredi 5 février au métro Bir-Hakeim dont l'origine du mot est  littéralement «puits du sage», qui est un ancien point d'eau désaffecté au milieu du désert de Libye...

Mais nous sommes en France, et plus précisément à Paris, donc balade proposée : marche le long des quais en direction de St Michel.

Le temps se maintient, nous sommes 7 au départ et longer ces péniches est un véritable plaisir des yeux...
Nous discutons passant d'un groupe à l'autre, pas de voiture, le champ est libre...
Et c'est vers 12 h 30 à la fontaine St Michel que nous retrouvons Marianne.
Le quartier latin n'a plus de secret pour nous, c'est ici, il y a maintenant plus de 4 ans que nous avons fait nos premières balades, et nos premiers restos... Que de chemins tristes et joyeux  parcourus depuis... Certains sont retournés travailler, d'autres sont partis en province d'autres nous ont rejoints...

Comme à notre habitude, apéro offert négocié par Solange, et même le café... Menu le moins cher possible et néanmoins pas mauvais du tout.

L'après-midi, Nicolas s'est joint à nous et direction place des Vosges, pour la visite de la maison de Victor Hugo.

Poête ...Les Contemplations,  Romancier ... Les Misérables , Notre Dame de Paris... C'est un peu notre enfance qui se rappelle à nous...

La visite du musée situé au 6 place des Vosges, dans le 4e, (ancien hôtel de Rohan-Guémené) que Victor Hugo loua  au deuxième étage pendant seize ans, de 1832 à 1848. Il permet de découvrir l'appartement occupé par la famille Hugo au deuxième étage, et plusieurs salles d'exposition au premier étage.

L'appartement se présente sous forme de sept pièces en enfilade, qui évoquent chronologiquement le parcours de l'écrivain : avant l'exil, pendant l'exil, depuis l'exil.

L'antichambre présente sa jeunesse, les premières années de son mariage avec Adèle Foucher ; le salon rouge évoque son séjour place Royale (ancien nom de la place des Vosges) à l'aide de tableaux et documents divers ou encore grâce au buste de Victor Hugo par David d'Angers.

Le salon chinois et les deux pièces qui suivent évoquent l'exil de 1852 à 1870. Une pièce présente le séjour à Hauteville House, à Guernesey, ainsi que de nombreuses photographies de l'écrivain et de sa famille prises par Charles Hugo et Auguste Vacquerie lors de leur exil à Jersey, de 1852 à 1855.

L'avant-dernière salle évoque le retour de la famille dans la capitale en 1870, et les dernières années de l'écrivain dans son appartement de l'avenue d'Eylau, qu'il occupe à partir de 1878, à l'aide du mobilier d'origine.

La dernière salle reconstitue la chambre mortuaire en 1885, avenue d'Eylau.
L'appartement du premier étage présente régulièrement des expositions temporaires, et, par roulement, les six cents dessins que possède le musée, sur les trois mille qu'exécuta l'écrivain. Ceux-ci évoquent des éléments d'architecture ou encore maritimes.

Le cabinet d'estampes et la bibliothèque abritant onze mille ouvrages sur la vie et l'œuvre de Victor Hugo sont ouverts, sur rendez-vous, aux chercheurs.

Visite passionnante, instructive, puis retour vers Châtelet où chacun a repris son métro après une journée bien remplie, nous avons fait plus d'une dizaine de kilomètres à pied !!!...

lundi 13 janvier 2014

Le musée de la franc-maçonnerie



Nous sommes le 7 janvier 2014, c'est notre première balade de l'année... Temps plutôt clément mais nuageux, nous ne nous croirions pas en hiver !
L'équipée est importante, nous sommes 11 à l'appel avec une nouvelle recrue...

Cette fois-ci l'ordre est inversé, nous commençons par la visite d'un musée particulier, très secret, celui de la 
franc-maçonnerie qui est le Siège du Grand Orient de France rue Cadet.

Il renferme une importante collection de bijoux, médailles, peintures ainsi qu’un grand nombre de manuscrits, de gravures, de livres, de photographies et témoigne de l’influence maçonnique sur l’évolution de la société.

Difficilement traçable historiquement, la franc-maçonnerie semble apparaître en 1598 en Écosse puis en Angleterre au XVIIe siècle. Elle se décrit, suivant les époques, les pays et les formes, comme une «association essentiellement philosophique et philanthropique», comme un «système de morale illustré par des symboles» ou comme un «ordre initiatique». Organisée en obédiences depuis 1717 à Londres, la franc-maçonnerie philosophique fait référence aux rites des Anciens Devoirs de la maçonnerie dite opérative formée par les corporations de bâtisseurs qui édifièrent, entre autres, les cathédrales.  C'est une institution qui a pour objet la recherche de la vérité, l'étude de la morale et la pratique de la solidarité.
Elle prodigue un enseignement ésotérique progressif à l'aide de symboles et de rituels. Elle encourage ses membres à œuvrer pour le progrès de l'humanité, tout en laissant à chacun de ses membres le soin de préciser à sa convenance le sens de ces mots. Sa vocation se veut universelle, bien que ses pratiques et ses modes d'organisation soient extrêmement variables selon les pays et les époques.

Une loge maçonnique est une structure locale regroupant typiquement quelques dizaines de francs-maçons. Au fil des siècles la franc-maçonnerie s'est structurée autour d'un grand nombre de rites et de traditions, ce qui a entraîné la création
d'une multitude d'obédiences, qui ne se reconnaissent pas toutes entre elles.
Elle a toujours fait l'objet de nombreuses critiques et oppositions, aux motifs très variables selon les époques et les pays.

Dans cette société initiatique, les frères et sœurs sont d'abord «apprentis» avant de passer «compagnons» puis d'être élevés à la «maîtrise». Durant tout le temps où le nouveau membre sera apprenti, il ne lui sera pas permis de prendre la parole au sein de la loge. Un rite maçonnique est un ensemble cohérent de rituels et de pratiques maçonniques.

De très nombreuses personnalités ont appartenu à la franc-maçonnerie comme Voltaire, Lafayette, Louise Michel ou Mozart etc.. La franc-maçonnerie est parfois considérée comme ésotérique dans sa pratique, avec ses «secrets»  par exemple la maîtrise de certaines gestuelles qui sert de moyen de reconnaissance entre les francs-maçons
et des symboles comme :
L'équerre et le compas, le maillet et le ciseau, le niveau et le fil à plomb, la règle et le levier, la truelle...

Enfin pour conclure... Beaucoup de mystère...

Et pour revenir à la réalité, nous avons pris notre premier punch  de l'année  dans une petite cour donnant sur la rue Cadet près des anciens locaux d'un photocompositeur d'autrefois, et de l'imprimerie nouvelle... Souvenirs souvenirs !!!

Le nouveau membre de notre association non ésotérique nous a relaté ses souvenirs de vie professionnelle puis nous sommes allés déjeuner dans un resto vieux de plus de 100 ans, le bouillon Chartier, un  mythe de Paris.
Après toutes les agapes des fêtes un bon repas entre amis était  très agréable...

Comme la marche est notre principale force, nous avons suivi le programme, ou presque et fait nos 6 bons kms vers St Michel, puis jardin du Luxembourg... pour rentrer tranquillement chez nous...