vendredi 31 décembre 2010


Le saviez-vous?

Charles 9 décréta en 1564 sous le conseil de Michel de l'Hospital,que le 1er janvier serait le début de l'année civile. Sous Charlemagne la nouvelle année commençait à Noël, sous les Capétiens le jour de Pâques. La révolution apporta son extravagance avec son calendrier révolutionnaire en décade . La nouvelle année étant alors le duodi de la décade 1 soit le 23 septembre ! . Il fallut attendre Napoléon pour qu'en 1805 revienne le calendrier grégorien

Le mois de Janvier vient du dieu Janus (et oui!) dieu des portes et des commencements. Dieu à deux faces, l’une tournée vers l’avant (Futur), l’autre vers l’arrière (Passé). Mais de cela je pourrais vous en parler...l'année prochaine! (A.J)

mercredi 22 décembre 2010

Joyeux Noël


Les Copains du Tourisme Parisien
vous souhaite un très Joyeux Noël




Le saviez vous?

Noël La naissance de Jésus y est fêtée le 25 décembre. Elle aurait été fixée dès le IVe siècle pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, pour fêter le dieu romain Mithra . Auparavant, la Nativité était fêtée le 6 janvier. Seule l' Église apostolique arménienne,continue de célébrer la Nativité à cette date alors que l’Église catholique fête l’Epiphanie

Le calendrier de l'Avent est issu de la période qui regroupe les quatre dimanches précédant Noël. Ce calendrier constitué d'une planche ou d'un carton avec des niches va du 1er décembre au 24 décembre. Chaque niche contient soit une phrase de l'Évangile soit beaucoup plus fréquemment une confiserie

Sapin de Noël On trouve trace d'un sapin de Noël à Sélestat en 1521. Arbre de vie, symbiose de nombreux rites païens, la tradition du sapin de Noël plonge ses racines dans la nuit des temps. Orné à l’origine d’hostie et de pommes rouges, symboles des fruits de la rédemption (l'hostie) et de la tentation (la pomme). C'est Marie Leczinska Polonaise et femme de Louis XV qui apporta cette tradition à la cour. Cette tradition venue d'Alsace à traversé les continents et de ce fait, les décorations de sapin de Noël sont très variées. Certains arbres de Noël sont immenses tels ceux de Strasbourg, de Notre Dame de Paris ou du Rockfeller Center d'autres luxueux comme celui dressé dans un palace d'Abu Dhabi d'une valeur de 11 millions de dollars !

Le Père Noël Personnage légendaire qui trouve son origine dans les pays du Nord. Sa popularité vient des États Unis. Le nom « Père Noël » apparaît en France, vers 1900. Son rôle est de distribuer des cadeaux aux enfants pendant la nuit de Noël.Le Père Noël est l'équivalent français du Santa Claus américain dont le nom est lui-même déformation du Sinter Klaas ou Saint Nicolas néerlandais. Les légendes les plus anciennes viennetntdes pays nordiques avec un lutin qui apportait des cadeaux au milieu de l'hiver ou encore du dieu Odin qui descendait sur terre pour distribuer des cadeaux aux enfants. Initialement habillé en vert il est aujourd'hui vêtu d'un manteau rouge. Ceci parait il par le puissant Coca-Cola en 1931. Cependant on peut retrouver certaines illustration dès 1870 le Père Noël habillé de rouge et de fourrure blanche . Il possède jusqu'en 1939 huit rennes nommés Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Éclair et Tonnerre . Le neuvième se nomme Rudolphe. Il habite partout mais plus précisément à Rovaniemi en Laponie :o)

Crèche de Noël C'est François d'Assise qui a créé en 1223 en Italie une des premières crèches vivantes en utilisant des personnages réels (Hommes et animaux) une hostie figurait l'enfant Jésus. Au 16éme siècle des crèches avec sujets apparurent dans les églises . Un crèche est généralement composée de l'enfant Jésus, Marie et Joseph. De bergers qui ont été les premiers à apprendre la naissance. D'un âne qui a porté Marie jusqu'à l'étable, d'un bœuf dont le souffle à réchauffé Jésus . Et bien sur des trois rois mages : Gaspard, Melchior et Balthazar. Vers 1800 les Provençaux ont introduit l'usage de la crèche dans les maisons particulières avec des Santons . Alors d'autres personnages de la vie familière provençale rentrèrent dans la composition de la crèche.

Marchés de Noël La tradition des marchés de Noël remonterait aux 16ème siècle ou l'on fêtait la Saint-Nicolas . A cette occasion un grand marché dit de Saint-Nicolas se tenait sur les places des grandes villes en Allemagne et en Alsace. Historiquement le premier marché à été installé le lundi précédent Noël en 1434 à Dresde. Le marché de Saint-Nicolas fut rebaptisé "marché de l'Enfant Christ". En 1570 le plus célèbre des marché de Noël naquit à Strasbourg

La myrrhe Un des trois cadeaux apportés par les rois mages avec l'or et l'encens. C'est une gomme-résine qui entre dans la composition de l'huile d'onction sainte

mardi 14 décembre 2010

De Saint-Sulpice à Saint-Germain

Aujourd'hui notre ballade nous entrainait de nouveau vers le quartier latin avec pour notre point de départ le théâtre de l'Odéon. Température glaciale mais ciel dégagé

Nouveau restaurant rue de la Harpe et bonne surprise pour 13€ : apéritif, entrée, plat, dessert, café et vin ! Allez y, nous n'avons été ni déçus ni malades.

Notre parcours nous fera découvrir ou redécouvrir l'Église Saint Sulpice, l'Institut de France, le Pont des Arts, Saint-Germain des Prés et Notre Dame pour sa crèche ainsi que deux marchés de Noël

Saint Sulpice . Saint Sulpice est après Notre Dame le deuxième plus grand édifice religieux de Paris: 115 mètres de long, 57 mètres de large et 33 mètres de haut.

Saint Sulpice était évêque de Bourges du VIIéme siècle. La crypte date du 12éme siècle. L'église d'aujourd'hui a vu ses travaux commencer en 1680 sur une initiative du curé Olier, ami de Saint- Vincent de Paul. Les plans de l'église furent confiés à Christophe Gamard et repris a sa mort par Louis Le Vaux. Comme souvent a cette période, les travaux s'interrompirent faute de moyens financiers pour reprendre sous l'impulsion du curé Languet de 1750 à 1789 toujours sur les plans de Gamard et Le Vaux. Révolution oblige tout s'arrêta de nouveau ce qui fait que la tour sud ne fut jamais terminée. A remarquer les colonnes de style, ionique, dorique et corinthien.

Pendant la révolution Robespierre dédia l'église au culte de la déesse Raison puis à l'Être Suprême. On peut encore lire au dessus de la grande porte ces lignes « le peuple françois reconnoît l'Être Suprême et l'immortalité de l'âme».

L'intérieur, et contrairement à beaucoup d'église est extrêmement lumineux et d'un classicisme remarquable.

On peut admirer une magnifique chaire d'un équilibre étonnant puisqu'elle repose simplement sur deux escaliers latéraux. Réalisée en marbre et en chêne c'est un vrai chef d'œuvre. Cette chaire fut bien sur utilisée par les orateur révolutionnaires

Deux immenses conques font office de bénitiers offert à François 1er par la République de Venise.. Les bords de ceux ci sont en laiton pour les protéger. Pigalle sculpta les deux supports en marbre.

L'orgue monumental fut réalisé en 1780 1778 par le maître-menuisier Jadot et le sculpteur Duret pour le buffet et par François-Henri Clicquot pour l'instrument

L'Institut de France

Construit a l'initiative de Mazarin qui dans son testament demandera la construction d'un édifice destiné à accueillir le Collège des Quatre Nations Les travaux dureront de 1662 à 1688 sur les plans de Louis Le Vau (tiens, le revoilà). On y retrouve le tombeau de Mazarin. Le corps du cardinal est transporté dans la chapelle du collège en 1684

1805, à la demande de Napoléon Ier, l'Institut de France s'installe dans le collège. ,

1824 Création d'un escalier d'accès à la bibliothèque Mazarine (qui a été ouverte aux érudits dès 1643 )

L 'institut de France regroupe l'Académie Française, l'Académie des inscriptions et des Belles-Lettres , l'Académie des sciences, l'Académie des Beaux-Arts et l'Académie des sciences morales et politiques, L'Institut bénéficie à l'occasion des legs dont en1912, legs de Nélie Jacquemart devenu depuis le Musée Jacquemart-André ou en 1934 legs de Jules Marmottan à l’Académie des Beaux-Arts qui devient le musée Marmottan-Monet. Pour la petite histoire Antoine Blondin (Un singe en hiver) habitant pas très loin et habitué des "bistrots" dit un jour qu'il ne pourrait jamais entrer à l'Académie tant il y avait de cafés sur le parcours.

cliquez ici pour plus de vues Visite virtuelle photos

Eglise de Saint Germain des Prés

Eglise commencée en 990, portail du 12éme siècle. Bien sur la révolution fait disparaitre les statues du tympan.Le porche formant un léger abri est du 17éme siècle et la porte en fer forgé a été installée en ...1958 La nef a été construite au 11émée siècle dans le pur style roman. Certains piliers endommagés pendant la révolution ont été changés. Les "originaux" se trouvant à deux pas au musée Cluny. Le chœur date de 1144 et est formé de travées droite aux arcades plein cintre et d'un arc ogival et on retrouve les arc-boutants à l"extérieur. Un déambulatoire vouté sur croisées d'ogives donne accès à 9 chapelles soit carrées soit circulaires. De belles polychromies ornent les murs et les piliers. Malheureusement on peut aussi voir des graffitis "modernes" de fort mauvais gout

Les crèches de notre ballade

Notre-Dame de Paris

Saint-Germain Saint-Sulpice


Les marchés de Noël

Déception, voila le mot qui convient d'utiliser pour les deux marchés visiter. Très, trop commercial. Aucune magie et rien a voir avec celui de Strasbourg. On pourra simplement se souvenir du vin chaud qui nous a réchauffés et du chapeau de Solange

Voila cette dernière ballade 2010 est terminée. D'autres viendront très prochainement. A très bientôt . (A.J)



mercredi 1 décembre 2010

Mardi 30 novembre 2010. Musée Marmottan

A force de se dire qu'on devrait réserver pour à la rétrospective Monet et bien ...il n'y a plus de réservation possible. Comme quoi dans la vie plus on attend, plus on risque d'être déçus. Seulement voila, Paris qui reste Paris nous offre une très belle alternative:

Le Musée Marmottan-Monet

Après l'habituel déjeuner dans le quartier Saint-Michel notre équipée du jour, bien emmitouflée (il faisait vraiment froid), découvre ce magnifique écrin dédié à Monet


Un peu d'histoire sur le Musée Marmottan. Ancien pavillon de chasse racheté par la famille Marmottan en 1882. Il trouve sa première vocation de musée lorsque Jules Marmottan l'agrandit d'un bâtiment destiné a accueillir ses collections d'art. Essentiellement des œuvres primitives allemandes et des œuvres du premier empire. L'Académie des Beaux-Arts sera à la mort de ce dernier bénéficiaire de l'hôtel particulier et des collections. L'ouverture du musée se fera en 1934.
LE
musée Monet
Celui ci sera enrichi par différentes donations telles que : celle de Victorine Donop de Monchy en 1957 dont le père Georges de Bellio était le médecin de Manet, Pissaro, Sisley, Renoir... (excusez du peu! ) ou celle en 1966 de Michel Monet fils de Claude Monet qui apporte à Marmottan la propriété de Giverny et sa collection de tableaux dont bien sur ceux de son père.

Le fond sera régulièrement complété par des collectionneurs passionnés. En voici quelques unes: 1987, Nelly Duhem pour des œuvres post-impressionnistes, 1996 la Fondation Rouart est créée au sein même du musée pour accueillir d'autres œuvres. Il faut aussi associer le mécénat enrichissant régulièrement le musée Marmottan. On peut y admirer les toiles des amis de Monet : Renoir, Degas, Morizot, Boudin, Jongking, ...
Le musée détient la plus importante collection au monde des œuvres de Claude Monet avec 110 toiles
Vous écrire un article complet sur Claude Monet serait une gageure aussi quelques liens (en bleu) vous amèneront vers les sites concernés

Claude Monet est né à Paris le 14 novembre 1840. La famille, s'installe au Havre vers 1845. Ses premiers dessins seront des caricatures de personnages (professeurs, hommes politiques) sur la marge de ses livres puis des croquis de bateaux et de paysages dits en « plein air ».

En 1857 Il vend ses caricatures signées O. Monet (Oscar étant son premier prénom) chez un commerçant spécialisé dans le matériel pour peintres, où il rencontrera Eugéne Boudin. Rencontre déterminante pour la suite de son œuvre . Eugène Boudin lui conseille d'aller a Paris afin d'y suivre des cours de peinture

Lors d'un séjour en Normandie en 1862 il rencontrera Jongking à Saint adresse puis la même année Auguste Renoir à Paris . De 1871 à 1874 Monet séjournera à Argenteuil. Viendra alors l'inspiration de l'eau et des voiliers . L'eau déjà présente. Monet ira jusqu'à a inventer le bateau-atelier pour mieux s'envelopper de cet élément. La vie de Monet aura été très souvent proche de l'eau source d'inspiration perpétuelle. Ses lieux de résidence lui ont fait longer ou la côte ou le fleuve : Mer normande, la Seine, et bien sur son bassin aux nénuphars. Ses voyages l'entrainèrent vers la Tamise et Venise

L'Impressionnisme allait naitre dix ans plus tard avec le titre d'une toile « impression soleil levant » défrayant la chronique lors d'une 'exposition en 1874 dans les ateliers de Nadar. Représentant le port du Havre on peut dire que l'Impressionnisme est né en Normandie

Claude Monet devant être (peut-être) le premier à peindre le soleil de face. Et quel soleil!

D'une simplicité enfantine dira t'on . Pas si sur...

Un ciel sur le tiers supérieur de la toile, une partie centrale horizontale neutre, les touches de peinture dans un mouvement de rotation, l'usage de couleurs chaudes et froides (deux primaires rouge et bleu et deux secondaires vert et orange. Enfantin? .

Les du mot impressionnisme vont rayonner à jamais.

En 1879 son épouse et modèle Camille disparaît . Âgé de 43 ans Monet s'installe à Giverny qui deviendra le modèle naturel de ses toiles (Nymphéas entre autres). Les ciels seront à partir de maintenant quasiment absents si ce n'est que pour se refléter dans l'eau. En 1892 il épouse en seconde noce Alice Hoschedé, maitresse probable depuis longtemps, femme d' Ernest Hoschédé (son ami et collectionneur) devenue veuve.

Son amitié avec Georges Clemenceau allait en 1914 être l'origine des « Nymphéas ». Suite de toiles répétées mais toujours différentes. Les grandes Nymphéas don a l'état illuminent l'espace qui leur est dédié au musée de l'Orangerie . Monet eu sa perception visuelle fortement affaiblit par une cataracte. Les altérations visuelles allaient donner de nouvelles perceptions et de nouvelles interprétations à ses toiles. Le 5 décembre 1926 Claude Monet disparaît. Son ami Clemenceau aurait dit en ôtant le linceul noir qui recouvrait le peintre : « Pas de noir pour Monet ! Le noir n'est pas une couleur ! ». et aurait arraché les rideaux colorés de la fenêtre pour en recouvrir son ami.

Monet peint aussi des paysages industriels ou urbains . La Gare St Lazare (première gare parisienne) avec le pont de l'Europe. Caillebotte s'y essaiera aussi. La Cathédrale de Rouen, support de différentes interprétations, les trains...


Maintenant place aux yeux !
Les Nymphéas

"Sachez que je suis absorbé par le travail. Ces paysages d'eau sont devenus une obsession. C'est au delà de mes forces de vieillard et je veux cependant arriver a rendre ce que je ressens. J'en ai détruit, j'en recommence et j'espère que de tant d'efforts il en ressortira quelque chose"



Voila cette visite à Marmottan est terminée. Mais assurément cela vaut la peine d'y retourner .
Info complémentaire : si vous avez l'occasion d'aller aux U.S.A et plus particulièrement dans le New-Jersey allez au Parc Sculpture à Hamilton vous pourrez ainsi voir des reconstitutions de tableaux en sculpture dont certains de Monet . Vous pourrez ainsi entrer dans le tableau et saluer la dame à l'ombrelle ou être à Saint Adresse. Vraiment étonnant. Regardez...et à bientôt pour un musée, une ballade, une rencontre. (A.J)




EN SAVOIR PLUS

Rétrospective Monet au Grand Palais
Monet
L'Impressionnisme

Voir Monet en France.

A Paris : Musée Marmottan bien sur mais aussi à l'Orangerie, au Musée d'Orsay, au musée du Petit Palais, au musée du Louvre
En Normandie : Musée Monet à Giverny, Musée municipal Poulain à Vernon, Musée des Beaux-Arts à Rouen, Musée des Beaux-Art au Havre, Musée Eugène Boudin à Honfleur et dans les musées des Beaux-Arts de Lyon, Morlaix, Reims, Tours, Lille, Grenoble, Nantes, Dijon ...

samedi 20 novembre 2010

Mardi 16 novembre. La Sainte Chapelle et bien d'autres...

Mardi 16 novembre 210

Ballade principalement spirituelle aujourd’hui puisqu’elle allait nous entraîner d’église en église même si elle se terminerait par l’étrange histoire d’une machine à cacahuètes !

Première étape: Place Dauphine

Notre groupe quitte la place du Châtelet en direction de la très discrète place Dauphine. Habiter à Paris ici doit être génial. A deux pas du Pont Neuf , abrité par deux immeubles du 17éme siècle faisant figure de gardiens . Ah, si nous étions riches…très riches !

Deuxième étape: Notre-Dame

Que l’on soit croyant ou non, cette cathédrale vous envahit de sa monumentalité. Notre visite sera courte mais suffisante pour repartir impressionnés. Contraste entre l'extérieur de la cathédrale, ciselée par la lumière et son intérieur sombre et mystérieux. Pas d’Esmeralda ni de Quasimodo, Phoebus ou Frolo, mais toujours ce flot important de touristes internationaux. Relire Notre-Dame de Paris ? Pourquoi pas.

Troisième étape. Les églises Saint-Séverin et Saint-Julien le Pauvre.

Saint-Julien le Pauvre est la plus veille église de Paris (1170-1240) dédiée aujourd’hui au culte catholique grec-melkite et a la particularité ...d’être chauffée

Saint-Séverin est de style gothique. Sa construction commença au XIIIème siècle et pris fin au XVème. A noter que la plus veille cloche de Paris est ici (Macée, fondue en 1412 ) . Le temps nous manquait pour y entrer et admirer sa nef et sa curieuse colonne torsadée du déambulatoire. La prochaine fois peut être.

Nous avons, comme à notre habitude, trouvé un restaurant dans notre "forfait". Celui du jour « Le Saint-Severin» à l'ombre de l'église était parfait (15€ Entrée, plat, dessert vin et café). Bonne cuisine, décor agréable et accueil sympa. A recommander

Quatrième étape La Sainte-Chapelle.

La Sainte-Chapelle ainsi que la Conciergerie et le Palais de Justice étaient à l'origine enchâssés dans le Palais de la Cité, siège royal au moyen age, à quelques centaines de mètres de Notre-Dame

Après une fouille réglementaire (l’accès étant le même que pour le Palais de Justice) nous voilà devant la Sainte-Chapelle. Des travaux de rénovation (vitraux) nous empêcheront d’admirer dans son ensemble l’extérieur de la Saint Chapelle. Une bien vilaine palissade est a longer avant d’entrer dans l’écrin annoncé qu’est la Sainte-Chapelle. Éblouissement des yeux. La couleur est la, partout présente. L’or et le bleu royal ainsi que les vitraux participant à cette lumière. Le gothique-rayonnant prend alors tout son sens.

Construite entre 1242 et 1248 à la demande de Louis IX (Saint Louis) pour abriter la Sainte-Couronne (qu’il avait rachetée aux Vénitiens en 1238) ainsi qu’un fragment de la Vraie croix (acquit en 1242 ainsi et sept autres reliques dont le Saint Sang). En 1242 d’autres reliques (la Sainte-Lance et la Sainte Eponge) viennent enrichir ces reliques

La chapelle est constituée de deux parties ; une chapelle basse et une chapelle haute. La chapelle basse était destinée aux offices religieux pour le personnel. L’entrée se fait par le portail d’entrée ou nous accueille la statue de la Vierge. On y retrouve un décor polychrome (restauré) des fresques du XIIIème siécle, des médaillons représentant les 12 apôtres, des fleurs de lys bien sur et les armes de Blanche de Castille.

La chapelle haute était l’écrin pour les reliques Saintes. Au somptueux de la Chapelle Basse sont rajoutés les splendides vitraux. Quinze vitraux qui racontent l’histoire de l’Humanité. De la Genèse à la Résurrection du Christ. Malheureusement pour nous, la restauration actuelle de l’intérieur ne nous a pas permis de voir la verrière de l’histoire des reliques de la Passion

La Révolution française avec tous ses excès fut tragique pour l’édifice : destruction de la flèche , disparition de la Sainte Croix. On peut toutefois retrouver un morceau du bois de la Croix et d’un dans le trésor de ...Notre Dame

Une restauration fut entreprise par Violet le Duc entre autres. Plusieurs choix s'avèreront difficiles. C'est le cas pour la flèche. On ignore s'il y avait une flèche dès l'origine. La seule flèche bien connue est celle qui a été abattue à la révolution. Elle datait de 1630. Duban et Viollet-le-Duc dessinent des flèches du XIIIéme siècle, mais Lassus préfère reprendre celle de 1383. L'œuvre qu'il réalise s'approche cependant plus de la flèche de 1460. Toujours est il que cela est, aujourd’hui une œuvre exceptionnelle


Cinquième étape : Le Palais de Justice

Qui dit Saint Louis pense justice. Alors d’un pas nous nous retrouvons dans une salle d’audience du Palais de Justice voisin ou nous avons pu assister à une audience. C’est ici qu’une histoire de machines à sous illégales placées dans des cafés était en cours. On a pu admirer l’éloquence du Procureur . Du vrai spectacle. On a pas tout compris à cette affaire, mais quel amusement quand le « cité a comparution » laissait entendre a la Présidente et au Procureur de la République qu’il s’agissait de machine… à cacahuètes! Imaginez le prix de celles-ci


À l’issue de cette dernière visite retour au Châtelet avec une magnifique lumière qui donnait à la tour Saint Jacques un petit côté espagnol incitant au pèlerinage.

Saint Jacques de Compostelle quelle magnifique ballade cela pourrait être !

Voila, fin du voyage. Merci à Gérard et Solange pour leurs photos. Demain 17 novembre c'est la Sainte Élisabeth. .. (A.J)

mardi 28 septembre 2010

Paris 13éme: quartier Chinois, la poterne des peupliers

Voilà avec un « peu » de retard le petit reportage de notre visite du 13éme .

Rendez vous fut donné à 10 heures au café de la porte de Choisy pour notre "première" après les congés d'été. Après quelques cafés et les "comment va tu, et tes vacances, et ton petit fils, et tes cours de dessins, as tu des nouvelles de... " départ de notre périple ( accompagné de Gérard Coulon qui a rejoint l'équipe CTP)


Première étape, leVillage des Olympiades. Programme immobilier conçu sous la direction de l'architecte Michel Holley entre 1968 et 1975. L'îlot entouré par les rues de Tolbiac et Nationale, ainsi que l'avenue d'Ivry, abritait l'ancienne gare de marchandises des Gobelins . La gare, reconstruite en sous-sol, sera recouverte d'une dalle de béton sur laquelle seront érigées des tours entourées de boutiques. Ces tours portent toutes, le nom d'une ville ayant accueilli les jeux Olympiques d'été ou d'hiver. Le nouveau quartier, destiné aux jeunes ménages épris de modernisme, ne séduira pas la clientèle à laquelle il était destiné. Les grandes barres verticales, suite au premier choc pétrolier qui provoquera une explosion du coût des charges locatives, resteront longtemps partiellement inoccupées.

Elles accueilleront le flot d' immigrés asiatiques . Les nouveaux arrivants prendront progressivement possession de ce quartier. Quartier chinois ou l'on retrouve ses boutiques, ses supermarchés, ses restaurants, ses lieux de cultes . Cette dalle de 8,5 hectares (la surface de la place de la concorde!) abrite aujourd'hui une population de 15000 habitants.

La forme de pagodes chinoises que l'on retrouve régulièrement est un choix de l'architecte qui n'imaginait surement pas un Chinatown français.

Avant d' arpenter la "dalle" et ses sous-sols deux petites visites aux cultes. Tout d'abord l'Église Notre dame de Chine. Église discrète, a peine visible pour le passant, coincée entre un McDo et une épicerie aux produits mystérieux

Notre-Dame de Chine la première église chinoise de France, une ancienne salle de patronage transformée en église a été bénie par Mgr Vingt-Trois le 18 Décembre 2005, avec de l'eau de baptême apportée par des adultes baptisés dans l'année. Un Vierge à l'Enfant est a remarquer

Bien évidement qui dit extrême orient dit également temple ou pagode. Nous l'avons trouvé après bien des détours. Petit, discret, étonnant. Nous avons été accueillis avec beaucoup de gentillesse (même si le langage faisait défaut) par des habitués de ce lieu

L'association fondée en 1986 représente la communauté Teochew (prononcer « chaouzhou) principale communauté chinoise en France

Ce temple accueille régulièrement des moines qui viennent professer l'enseignement du Bouddha.

Sur l'autel principal siègent 3 Bouddha, appelés les Trois joyaux : Fo (le Bouddha) Fa (Dharma ou la Loi) Sheng (la communauté ou Sangha).

Dix-huit Louhan sont représentés en 2 groupes de 9. Ce sont des immortels, gardiens et protecteurs de la Loi. Celui qui est représenté ci-dessus est Xiang Long, le dompteur de dragon

Et que dire de l'incontournable magasin des frères Tang. On peut y trouver d'étranges produits : fruits, légumes, poissons. Nous étions en Chine!

Dernière escale dans ce quartier: le restaurant Jardin d'Asie. Pas de S quelque chose mais un buffet a volonté, dans le forfait. D'autant qu'une erreur d'addition nous a été favorable. Cuisine quand même moyenne, avouons le.

Je ne peux pas y résister: savez vous comment on appelle l'ascenseur en en Chine?

Réponse: En appuyant sur le bouton (bof, je sais)

Deuxième volet de notre ballade hebdomadaire, le 13éme côté campagne. Mais avant tout il nous faudra passer par le square de Choisy. A vrai dire pas grand chose à voirL'itinéraire nous fera passer par la place d'Italie, l'école Estienne (Un petit regret de Solange ;o) CTP oblige et un retour en arrière de 40 ans pour moi), un petit coup d'œil sur l'Orphéon du boulevard Auguste Bianchi (Une construction daté de 1900) puis direction vers la poterne des peupliers pour se croire ailleurs qu'a Paris. Jardin privé rue des Diamants puis ensuite la rue des Iris, la rue H.Pape, la rue du Docteur Leray. L'idéal parisien en quelque sorte.


Voici la fin de notre visite d'un petit bout du 13éme. Chacun est retourné chez soi à la recherche de... non, je plaisante. Au revoir et à bientôt. (A.J)