mardi 31 décembre 2013

Bonne Année à tous...















Voici le menu de cette nouvelle année : 
Inaugurez avec le cocktail de joie, 
Dégustez le velouté d’amitié et son gratiné de santé, 
Régalez-vous avec le filet d’amour et sa sauce folie, 
Puis finissez en douceur avec la bûche d’harmonie… 
Enfin, savourez chaque seconde de cette nouvelle année...
Et surtout une bonne santé et encore beaucoup de balades...


dimanche 22 décembre 2013

Joyeux Noël



Les Copains du Tourisme parisien
vous souhaitent un Joyeux Noël


mardi 10 décembre 2013

Repas de Noël


Mardi 3 décembre, c'est Noël avant l'heure...  Rendez-vous métro Ourcq pour fêter, comme à notre habitude cette fin d'année dans un  resto 3 étoiles ou presque...
Oui, nous testons de nouveau nos écoles hôtelières favorites, en l'occurrence, il s'agit du CEPROC.

L'accueil est très sympathique, les jeunes sous le regard de leur professeur s'efforcent d'être à la hauteur de nos attentes, difficile .... Et nous ne sommes pas déçus !
La table est dressée dans les règles de l'art .. et d'ailleurs, en voici un petit rappel ci-dessus pour vos repas de fin d'année ...


Mais n'oublions pas l'essentiel : le menu


Apéritif et amuse-bouche
Ravioles au foie gras 
Mignon de porc sauce aux morilles 
et petit gratin de pommes de terre
Fromages
Entremet chocolat vanille et son coulis de fruits rouges
Café
Tout ceci accompagné d'un  Beaujolais Village...

Ce repas délicieux terminé avec quelques petites idées à retenir... Et oh ! surprise, un  cadeau de Marianne, toujours pleine d'attention à notre égard, c'est vraiment très gentil, nous allons nous régaler...  

Merci beaucoup Marianne
Un peu de marche ne peut que nous faire du bien après ce bon repas.
Après une hésitation sur la direction, courageusement, nous avons repris manteaux, écharpes, bonnet.. pour les 5 kms direction République par le quai de Valmy puis Châtelet...




Une journée bien agréable pour terminer cette année qui n'est pas encore finie !!!!

mercredi 20 novembre 2013

180 à trois...


Ce jeudi 14 novembre le rendez-vous était fixé au restaurant l'Avenue de Rueil-Malmaison et notre Marianne nationale, remise sur pied, avait tout organisé aidée d'Annie et de Solange...

Nous étions 17 dans une petite salle à l'étage et heureux de retrouver Brigitte, Cécile, Philippe, Christian, Jean-Patrick, Samuel, Martine et Nadine...

Nicolas, comme à son habitude nous avait concocté une petite chanson et Solange, un petit poème sur l'amitié...

L'amitié , c'est une main tendue,
C'est un regard furtif, un sourire,
C'est un baiser sur une joue avancée...
L'amitié, c'est des souhaits de joie, de  bonheur,
L'amitié c'est partager les moments faciles et difficiles,
C'est  vibrer au son de la même musique,
S'extasier devant le même chef-d'œuvre,
Marcher ensemble durant des kilomètres...
L'amitié, c'est un  petit mot tout simple
qui montre qu'elle est parmi nous...



Joyeux anniversaire 

à nos amis 
Josiane et 
les "Alain"...





et la vidéo...












lundi 11 novembre 2013

Le Musée de l'érotisme


Temps de Toussaint ce mercredi 6 novembre... 

L'hiver approche à grands pas, mais  aujourd'hui , il ne fait pas froid, et nous avons programmé un musée qui vaut le détour !!!

Rendez-vous aux Tuileries afin de s'imprégner, une fois de plus, des beautés de la capitale ; nous sommes pour notre petite marche, huit au départ et onze à l'arrivée...
Cette fois-ci, direction nord de Paris, Madeleine, Saint Lazare, Liège et enfin Blanche...

Quartier  renommé pour être un haut lieu touristique , Montmartre, Pigalle, les truands, les policiers, les sexe- shops, les boîtes de nuit, les cabarets célèbres, les enseignes multicolores et enfin le Musée de l'érotisme.

Mais d'abord, apéro oblige..., dans le seul espace vert du coin : le petit square de la place Adolphe Max, histoire de s'échauffer un peu avant l'après-midi qui nous attend...

Nous avions réservé un petit resto dans ce quartier pour déguster une raclette ou une braserade, original...
et puis chacun et surtout certains ..bouillant d'impatience, direction immédiate au 72 du boulevard de clichy...

L'ambiance est accueillante, on est tout de suite à l'aise, c'est le but ..

Sept étages, OUI... mais surtout cinq... Nous en avons plein les yeux, de l'art populaire qui montre la sexualité dans son aspect récréatif ou de l'art sacré de la préhistoire à nos jours, qui se focalise sur la sexualité, la fécondité et la fertilité mais aussi l'art contemporain (photographies, dessins, peintures...) et surtout des outils plutôt surprenants comme la chaise qui... ou le vélo qui... bref que de bonnes idées !!!...

Rien ne nous arrête, toujours une occasion de nous cultiver, comme dirait Catherine...


samedi 12 octobre 2013

La Fondation Cartier



Départ de l' Obélisque ce mercredi 10 octobre, place de la Concorde, offert ne l'oublions pas par l'Egypte en 1831 et installé sur cette place par l'architecte  Lebas en 1836...


il fait presque beau du moins il ne pleut pas, l'automne commence à apparaître, quelques feuilles recouvrent le jardin des Tuileries, 3 ou 4 kms nous attendent, facile .......
Direction le métro Raspail après avoir traversé la Seine et longé le boulevard  Raspail, un coup d'oeil sur l'hôtel  Lutétia et sur tous les fleuristes talentueux qui nous font rêver, vue sur  la statue d'Honoré de Balzac  par Rodin au croisement de ce boulevard  et de celui du  Montparnasse...
Puis déjeuner dans ce quartier, dans une brasserie aux serveurs super sympas, un bon moment de rigolade !!!

Enfin la visite tant attendue de l'exposition à la Fondation Cartier, du  sculpteur Ron Mueck né à Melbourne en Australie en 1958.
Les opportunités de voir ses œuvres sont extrêmement rares. Ses figures humaines sont  réalistes à l’excès.......

Ron Mueck passe à l'art en 1998 avec sa collaboration avec sa belle-mère Paula Rego pour qui il produit des petits personnages pour un de ses tableaux, en particulier une sculpture de Pinocchio. Elle le présente au collectionneur Charles Saatchi qui est impressionné.
Il est révélé en 1997 par l'exposition Sensation à la Royal Academy of Arts pour laquelle il a créé Dead Dad (Père mort), une œuvre sur le corps de son père réduit aux deux tiers de sa taille réelle.
Il connaît depuis un succès croissant. A la Biennale de Venise de 2001, il présente son « mec » de cinq mètres de haut. Il a également été choisi pour l’exposition Mélancolia du Grand Palais en décembre 2005.

Rom Mueck représente des figures humaines à l'échelle volontairement petites ou au contraire immensément grandes comme ce couple de personnes âgées sur la plage.
Ses sculptures reproduisent le corps humain dans ses plus minutieux détails grâce au silicone, à la résine polyester et à la peinture à l’huile. Derrière sa précision clinique, un goût du morbide transparaît, à travers la déchéance de ses corps obèses et vieillissants accentuée par leurs dimensions anormales.
La précision est effrayante..les regards , les expressions restent imprégnés dans notre  mémoire comme si on s'y reconnaissait à un moment donné.
Il a profondément renouvelé la question de la sculpture contemporaine par ses œuvres monumentales ou étrangement petites qui créent une tension entre notre univers réel et le monde fantasmagorique qu'il y intègre. Les personnages plongés dans leurs pensées semblent vivants, les plus petits détails sont présents, l’envie est forte de se comparer à un de ces colosses ou de ces lilliputiens et lorsqu’on se laisse y prendre et qu’on regarde, on ne remarque qu’une chose, c’est qu’il n’y a rien à remarquer, il ne leur manque que la parole, que le mouvement, c'est troublant, la maîtrise parfaite des matériaux relaye une sensibilité à travers ce naturel ambigu. On sent qu'il ne s'agit pas ici d’une simple volonté de réalisme banal pour parvenir à la perfection figurative, mais on entre ici dans les sphères psychologiques de personnages complexes, dont les vies sont induites à travers la mise en scène de chacun d’eux : un homme nu assis sur une chaise, une femme assise dans son lit, tous ces éléments qui évoquent leur environnement amorcent le regard de manière imperceptible afin de laisser libre cours à la fiction personnelle du spectateur.

La Fondation Cartier
Créée en 1984 par Alain Dominique Perrin, alors Président de Cartier International sur une suggestion de l’artiste César, constitue pour l’Art Contemporain , un exemple singulier de mécénat d’entreprise en France.Elle est Installée à Paris depuis 1994,dans le bâtiment dessiné par l’architecte Jean Nouvel, tout en transparence et en reflets.














Aujourd'hui, elle a bien rempli son devoir, une telle expo mérite ce détour... On comprend pourquoi il y a eu prolongation...

vendredi 20 septembre 2013

Le Musée Fragonard



Pour notre rentrée "balade" ce mardi 17 septembre, le temps est un peu frais mais sympa pour cette marche d'environ 4 kms...
Départ de "La rue de la Pompe", célèbre pour son chic, elle a néanmoins des origines plus terre à terre puisqu'elle doit son nom  à la pompe qui fournissait l'eau au château de la Muette à proximité du bois de Boulogne.

Et nous voici , encore une fois dans les beaux quartiers... avenue Montaigne, haut lieu de la mode parisienne
avenue Matignon et ses hôtels particuliers et enfin métro St Augustin pour rejoindre toute l'équipée... et retrouver Marianne en pleine forme après ces mois de galère......

L'apéro de nos retrouvailles est décidé dans le square Louis XVI, triste lieu puisqu'il contient la chapelle expiatoire  élevée à la mémoire de louis XVI et de Marie-Antoinette, à l'endroit où leurs corps ont été enterrés après leur exécution avant leur transfert à la basilique St Denis.
Puis, après avoir déjeuné dans un classique et bon Hippopotamus, direction rue Scribe au musée du parfum Fragonard...

Situé à deux pas de l'Opéra Garnier, il est ouvert depuis 1983.Installé dans un hôtel particulier de style Napoléon III il abrite une collection importante d'objets de parfumerie allant de l'Antiquité au début du XXème siècle.

Dans des salles avec plafonds peints, parquets, cheminées et lustres, ce musée nous propose une visite guidée de l'univers du parfum très intéressante.

Fragonard est une parfumerie créée en 1926 par un entrepreneur séduit par le monde du parfum : Eugène Fuchs. Il choisit de placer son entreprise sous les couleurs de «Fragonard», peintre fameux né à Grasse en 1735, en hommage à cette ville où vit sa famille mais aussi pour saluer la finesse artistique du XVIIIe siècle.

Les générations suivantes vont développer le rayonnement de la maison et créent de nouveaux centres de production et de vente des parfums Fragonard.

C'est à Jean-François Costa que sont dus la modernisation de l'entreprise et son positionnement sur un registre nouveau : la culture. C'est lui qui crée en effet le musée de Grasse réputé pour ses collections d'objets évoquant l'histoire du parfum, et également deux musée-boutiques à Paris. Aujourd'hui, ce sont ses filles Françoise et Agnès qui conduisent le développement de la marque. Elles travaillent notamment à élargir une gamme de produits à l'âme provençale ou exotique.

Chaque année, il est de tradition chez ce parfumeur de mettre en vedette une des fleurs qui composent ses fragrances. En 2011, c'est la fleur d'oranger qui est présentée par des ateliers olfactifs doublés de visites sur les techniques de distillation.

Pour info
Le parfum
Le parfum, appelé également essence ou extrait est la préparation la plus concentrée. Avec un pourcentage d'extrait variant entre 15 et 30%, dilué dans une solution d'alcool à 90°. Le parfum est le produit le plus coûteux et quelques gouttes suffisent à parfumer durablement la peau.

L'Eau de Parfum
L'eau de parfum est une préparation moins concentrée, présentant un pourcentage d'extrait variant entre 10 et 15%, dilué dans une solution d'alcool à 90°. Elle est plus volatile que le parfum.

L'Eau de Toilette
L'eau de toilette présente une concentration faible (variant entre 5 et 10% pour une dilution à alcool à 85°). Elle est souvent présentée en flacon vaporisateur plus pratique.

L'Eau de Cologne
L'eau de Cologne est un type de fragrance caractérisée par sa sobriété. Facile à porter, femmes et hommes peuvent la porter dans la vie quotienne ou pour des activités sportives. Elle présente un pourcentage d'extrait variant entre 3 et 5% (pour une dilution dans une solution d'alcool à 70 ou 80°).


Journée passionnante, agréable mais  trop courte, il n'y a plus maintenant qu'à retrouver les bonnes odeurs du métro et du bus... A bientôt pour une prochaine balade...



mardi 2 juillet 2013

Le Viaduc des Arts


Vive le soleil tant attendu et nous voici tous à la Bastille ce mardi 2 juillet... Une petite nouvelle dans nos balades, Monique...

La balade est sur le thème "Nature et Découverte" ...

D'abord  découvrir l'entrée du Viaduc des Arts, un nom prestigieux  en plein Paris...

En fait... Quelques marches et nous voici au-dessus de la ville en pleine campagne, il n'y a plus qu'à suivre les indications du parcours pédestre...

Cette ancienne voie de chemin de fer nous élève au-dessus des voitures et des immeubles et on circule sur plusieurs kilomètres au milieu des plantes. A l'entrée du jardin de Reuilly, un écriteau nous informe que les rois Mérovingiens vivaient dans le quartier.
Puis, plus de Viaduc mais toujours autant de plantes. Nous voilà sur l'allée Vivaldi qui se démarque par son architecture moderne, blanche, harmonieuse et très linéaire de ses immeubles.
et dans ce qu'on appelle le passage de la Coulée Verte, la Promenade reprend ses droits en nous isolant à nouveau du reste du monde, notamment en nous faisant emprunter quelques tunnels. Ceux-ci n'ont rien de sinistre, loin de là ; ils se révèlent d'un charme plutôt enchanteur !
Au bout, le square Charles Péguy, un endroit très agréable pour nous offrir une petite pause et surtout un petit punch (le fameux punch de Solange) avec le célèbre pain surprise d'Annie.

Le déjeuner se fera dans un restaurant thaïlandais arrosé par Hubert qui fête un an de plus... encore bon anniversaire Hubert et merci beaucoup.
Et c'est sans trop d'effort que nous avons repris le chemin du retour en longeant cette fois les boutiques  de l'avenue Daumesnil qui réunissent 52 métiers d'artisans où se mélangent les dernières tendances, où de prestigieux créateurs se retrouvent pour créer l’élégance, le raffinement et le luxe....
Des bijoux uniques, des fleurs éternelles, des décors de théâtre, des automates et poupées anciennes, de la restauration de tableaux, de tapisseries, du mobilier contemporain, des objets d’art, de la peinture sur porcelaine, des luminaires, des bronzes..., le tout sur une jolie note musicale de flûtes traversières et de violoncelles en n'oubliant pas les guitares...















Un bon bol d'air pour cette très agréable journée avant les départs en vacances... Et bonnes vacances à tous...

mardi 11 juin 2013

Le Musée de la contrefaçon

Enfin l'été... ou presque...  Nous voici à nouveau dans notre quartier favori, les Tuileries ... Pourquoi se priver d'un si bel environnement, de monuments si beaux, on a la chance de pouvoir se balader dans Paris... alors allons-y ..

Donc , tout le monde est à l'heure en ce mardi 11 juin, métro Musée du Louvre. 
Et quel régal cette promenade dans ce superbe jardin, qui sépare le musée du Louvre de la place de la Concorde,  un lieu de promenade et de culture pour parisiens et touristes où les statues de Maillol côtoient celles de Rodin...
Direction les Champs-Elysées et l'Arc de Triomphe, puis  l'avenue Victor Hugo, les beaux quartiers quoi !!
Cette petite marche d'une heure trente nous a mis en appétit mais par contre les restos ne sont pas si faciles à trouver .. Heureusement un italien était sur notre chemin...

Puis comme prévu , après avoir fait du lèche vitrine devant toutes ces boutiques de luxe, découverte de la contrefaçon  dans son musée au 16 rue de la Faisanderie (hasard cela n'aurait-il pas quelque chose à voir avec le sens figuré de faisan...)

Le Musée de la Contrefaçon fut créé en 1951 par l'Union des Fabricants dans un hôtel particulier. Par une curieuse coïncidence, ce bâtiment était lui-même la copie exacte d'un hôtel du XVIIème siècle qui se trouvait dans le quartier du Marais, et fut détruit depuis.
Depuis sa création, le Musée de la Contrefaçon n'a de cesse d'actualiser ses collections et d'endosser un rôle didactique. Il permet au visiteur de s'informer sur l'étendue de la contrefaçon et sur ses conséquences néfastes en terme de sécurité, de santé, d’environnement, d’économie, de droit social… sur son retentissement sur l'économie mondiale, de prendre conscience de l'importance de la protection de la propriété industrielle et de connaître les sanctions prévues par la loi en cas de fabrication, commercialisation ou de simple possession.

Unique en son genre, il présente un éventail très diversifié de produits contrefaisants et de modèles authentiques afin que le visiteur apprenne à les différencier :  bronzes de Rodin, parfums, tabac, dictionnaires, logiciels, CD/DVD, jouets, outillage, électroménager, produits d'entretien, textile,  maroquinerie, vaisselle, pièces détachées d'automobile, stylos…


La contrefaçon est le fléau des marques. La majeure partie des collections vient des douanes.Elle représente 5 à 10 % du commerce mondial, le manque à gagner est de 300 milliards d'euros, 6,2 millions d'articles sont saisis par les douanes françaises en 2011...

Elle s'attaque à tous les produits imaginables, la maroquinerie, les vins et spiritueux, les montres et bijoux, les cd et dvd , le Sportwear, les médicaments, les parfums et cosmétiques, les jeux, les jouets, les pièces industrielles, les oeuvres d'art...
N'oubliez pas que l'achat ou détention de contrefaçon est un délit passible de sanctions pénales !!!...
Bref, une belle visite très enrichissante et très utile...














Accros de la marche à pied , après les 6 kms du matin, nous avons repoussé nos limites et  refait le chemin en sens inverse jusqu'au Châtelet ... un kilomètre de plus aurait vraiment été de trop ...en tout cas une bonne journée bien agréable...

mardi 16 avril 2013

Le Musée du Chocolat


Ce mardi 16 avril, le rendez-vous était fixé à la station Franklin Roosevelt et nous étions plutôt satisfaits de profiter enfin d'une journée presque ensoleillée... Et c'est vraiment avec beaucoup de plaisir que nous avons traversé le jardin des Tuileries jusqu'au métro Bonne Nouvelle où Annie nous attendait...
Quatre kilomètres pour juste se mettre en appétit et déjeuner dans un restaurant chinois sympa, indiqué par Yves...

Bonne adresse, la formule est le buffet, on se sert soi-même et c'est très bon...
Et puis, comme prévu, visite du Musée du Chocolat au 28 boulevard Bonne Nouvelle, avec plein d'infos sur ce  que nous dégustons avec tant de plaisir...

Nous commençons la visite par la découverte de l'arbre qui nous procure le chocolat : le cacaoyer et toutes les spécificités qui sont nécessaires à son épanouissement et comment ses fèves sont transformées pour en faire le délicieux chocolat. Le cacaoyer est un arbre de 8 à 10 mètres mais on le limite à 3 ou 5 m pour en faciliter la récolte... Les fruits sont sur le tronc et les branches.

Et maintenant que fournit le cacaoyer ?
La masse de cacao, le beurre de cacao et la poudre de cacao.
Pour faire du chocolat, les fèves de cacao étaient torréfiées, émondées, puis écrasées dans un "métate". Le cacao était avant tout une boisson.

Le chocolat a plus de 4000 ans d'histoire, ce sont les Olmèques qui les premiers ont initié l’emploi du cacao.les prêtres mayas offraient des fèves de cacao aux dieux,  écrasées et mélangées à du  sang. Et Les Aztèques associaient le cacao à la déesse de la fertilité. Le cacao est alors une boisson amère basée sur de la masse de cacao, de l’eau et des épices.
Saviez-vous que le cacao servait non seulement à préparer le divin nectar mais aussi de monnaie d’échange ? Le cacao avait une grande valeur. A l’époque, un lapin coûtait 10 fèves de cacao et un esclave, 100 fèves.

Rencontre importante en 1519 entre l’empereur aztèque Moctezuma et Hernando Cortes, qui débouchera notamment sur l’introduction du cacao en Europe.
Christophe Colomb a été le premier européen à goûter la boisson à base de cacao « Tchocoatl » en 1502, mais la jugeant peu ragoûtante, il n’y avait pas prêté grande attention.

A partir de 1527, Cortes importe les précieuses fèves de cacao en Espagne où du sucre et de la cannelle sont rajoutés. Le "Chocolate" devient rapidement la boisson préférée de la cour d’Espagne, d’où elle se diffuse progressivement vers les cours royales des autres pays d’Europe dès le 17ème siècle, en France, en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni notamment.
En 1615, la boisson chocolatée est servie aux audiences officielles de la cour de France.
Vers le milieu du 17ème siècle apparaissent des salons de thé et de "chocolat".

Qui dit chocolat , dit tasse...
Les premières étaient façonnées avec la peau du fruit, puis apparurent les gobelets en terre et en céramique.
Le vice-roi de la nouvelle Espagne Mancera donna son nom à une soucoupe pourvue d'un anneau.
En France , la trembleuse fut inventée, une soucoupe munie d'un creux pour y placer la tasse. Il y a eu aussi la tasse moustache pour les hommes !!!

Jusqu’au 18ème siècle, le chocolat se fabrique de façon artisanale. Le procédé de fabrication est considérablement amélioré à la révolution industrielle et le chocolat connaît son heure de gloire à partir du 19ème siècle. Le perfectionnement des méthodes de production, la sélection des meilleures fèves de cacao et l’amélioration des cultures permettent de fabriquer un produit d’une grande finesse, tel que nous le connaissons actuellement.
Le chocolat se diversife : chocolat sous forme liquide et solide, chocolat au lait, bâtons, tablettes, figurines creuses, pralines. Désormais, le chocolat est à la portée de tous !

Après cette agréable visite nous avons eu droit à la fabrication des fameux chocolats que nous dégustons lors des grandes occasions, nous les avons goûtés en pouvant les apprécier en fonction de l'origine des cacaoyers, un vrai régal..















Et puis maintenant on sait que le chocolat est non seulement un plaisir mais un bon remède pour éviter les maladies cardiovasculaires...

A bon entendeur, salut !

mercredi 13 février 2013

Les Mille et Une nuits...


Un peu d'Orient pour cette balade avec une visite à l'IMA. L'Institut du Monde Arabe propose jusqu'au 28 Avril une belle exposition sur le thème des Mille et Une nuits. L'Orient, ses mystères, ses palais, ses chants, ses odeurs, ses douceurs...
Qui ne se souvient pas d'Ali Baba et les 40 voleurs ou encore d'Aladin ou la lampe merveilleuse? Ces contes qui nous ont fait voyager en Orient soit par la lecture ou par le cinéma appartiennent à cet étonnant ouvrage
Avant d'être un livre les "contes merveilleux des Mille et Une nuits" allaient se propager par la tradition orale de l'Inde à l'Iran. Les premières traces écrites remontent au XIIIéme siècle. Il est difficile d'attribuer les origines exactes mais assurément ces contes auront été influencés par l'Inde et le croissant oriental (Perse).

Les contes des Milles et Une nuits sont bien évidemment liés à Shéhérazade. Son histoire encadre tous les contes: un histoire-cadre dans laquelle viennent s’enchâsser les contes qui eux mêmes en encadrent d'autres.

Le début des Mille et Une nuits: un Sultan, Shahryar, ayant surpris son épouse infidèle dans les bras d'un  amant la condamne à mort et pour perpétrer sa vengeance et ne plus être trompé  décide de s'unir chaque nuit avec une vierge  qu'il fera exécuter au matin.
C’est la que Shéhérazade viendra nous narrer les contes des Milles et Une nuits, Fille du grand Vizir elle se propose aidée de sa sœur de raconter chaque nuit un conte dont elle prendra soin de ne pas donner de fin et ainsi poursuivre la nuit suivante. Alors de contes en contes elle arrivera à  "apprivoiser" Shahryar et ainsi sauver sa vie.

La première traduction sera celle de Antoine Galland   (de 1704 à 1717)  lire ici,. Galland n’hésitera pas a faire des rajouts tels que Ali Baba, Simba, Aladin  et a supprimer quelques contes jugés trop érotiques pour l’époque.

D' autres traductions plus récentes seront faites: Maldrus, Khawam, Miquel, Bencheick...Celle de Maldrus étant une des plus connue. Maldrus n'hésitera pas a rajouter les contes omis par Galland.
Ces contes  nous enchantent par leur orientalisme. Amour, mort, trahison et ruse se côtoyant pour notre plus grand plaisir

Aujourd'hui cette exposition nous rappelle combien l'Orient reste mystérieux. Cet Orient qui nous étonne en mettant une femme (que nous imaginons belle) narratrice en personnage principal. Est ce par sa ruse associée à un pêché? Savez vous qu'une traduction fut interdite en Egypte en 1980

Il ne vous reste, comme nous, à découvrir ou redécouvrir cet ouvrage. Pour les moins littéraires il reste le cinéma qui a adapté de nombreuses fois les contes: Ali Baba et les 40 voleurs, les aventures d'Aladin, Simbad le Marin, les aventures du prince Amhed, les Mille et Une nuits...

                 Shéhérazade de Paul Emile Destouche                  Esclave d'Amour d'Etienne Dinet

Cette visite après une précédente balade à la mosquée de Paris nous laissera un excellent souvenir.

La typique rue Mouffetard , moins exotique nous accueillera pour un déjeuner typiquement européen.

Nos photos ici 





jeudi 24 janvier 2013

Des CTP aux PTT...




Paris après les chutes de neige !  c'est notre première balade de l'an 2013 , il ne faisait pas vraiment froid , mais attention au sol gadouilleux ! Heureusement les musées nous attendaient , et nous avions choisi celui de la Poste.



Peu connu , en tout cas de nous , il raconte l'histoire non seulement d'une entreprise mais de la France au quotidien.
On y voit les premières cartes des routes de poste, les uniformes des facteurs, des maquettes de bateaux, des objets populaires.
Le tout se déroule en 15 salles, en commençant par le transport des messages avant la poste,  à la fin du 1er siècle avant JC.
Puis la poste avec ses chevaux, ses postillons et relais, ensuite celle du 16ème siècle avec la malle poste  et le télégraphe sur lequel nous pouvons nous exercer...
Dans la salle 5, on assiste aux grandes réformes, avec la mise en place des facteurs ruraux. Puis c'est le 19ème siècle avec les wagons-poste, le mécanisme du tri du courrier et la poste aérienne.
Enfin, la poste d'aujourd'hui, que nous connaissons et toute une exposition de timbres avec vidéo sur sa fabrication ! Bref une belle et enrichissante expo que nous vous conseillons.
Nous y sommes restés presque deux heures. Il était temps d'aller déjeuner chez le japonnais de la rue de la gaité, pour ensuite se séparer.et de rentrer chacun chez soi  tranquillement ...comme une lettre a la poste..
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