mardi 27 décembre 2011

2012

Bonne et heureuse année 2012 à tous. Nous l’agrémenterons de balades bien sur mais aussi de rencontres, de partage, de bonne humeur, d'optimisme et d'émotion. Tous ces petits bonheurs ajoutés à la nécessaire bonne santé feront de 2012 une excellente année.

mercredi 21 décembre 2011

Joyeux Noël

jeudi 8 décembre 2011

Papilles et plaisir...


Manger pour vivre , ou vivre pour manger! Aujourd'hui c'était pour le plaisir d'être ensemble autour d'une bonne table, de déguster, d'apprécier une cuisine plus raffinée et de découvrir le service et les talents d'élèves qui feront plus tard, de l'art culinaire, leur métier !
Accueil élégant et chaleureux, dans cette école rue Médéric, aux briques rouges et haute porte en fer forgé.
L'une des plus vieilles institutions hôtelières françaises. A cet endroit existait autrefois une fonderie où a été montée entièrement la statue de liberté en 1884,par Bartholdi... Une superbe table ovale dressée à notre intention, décorée de fleurs et des serviettes en forme de bateau, ceci est peut être dû au fait que l'école a, aux dires de certains, l'allure d'un grand paquebot !

Au menu:
- Ficelle picarde ( crêpe chaude garnie d'une crème au jambon et champignons) et gratinée d’emmenthal en son plat
- Entrecôte sauce marchand de vin , pommes mousseline
- Soufflé de poire poché , ( magnifique présentation )
- Café et vin

tout ceci servi dans les règles de l'art de la grande restauration ...

Notre repas bien animé de sujets divers et variés s'est terminé vers 14H30. Et oui les cours reprenaient ...
Puis, afin de digérer un peu, l'objectif était de descendre l'avenue des Champs-Élysée et de voir le marché de Noël. Mais le temps n'était pas de la partie ,et nous nous sommes arrêtés dans notre élan au métro Clemenceau. Il paraît que les illuminations sont superbes la nuit ! Avis aux curieux ...

Excellentes fêtes de fin d'année à toutes et à tous

mercredi 30 novembre 2011

Edvard Munch (1863-1944) au Centre Pompidou

Bon, je dois l'avouer cette visite au centre Pompidou était la première. Parisien jusqu'aux bouts de mes chaussures celles ci ne m'y avaient jamais entrainé . Était ce du à l'architecture ou à un manque de curiosité? Vide comblé grâce a Solange qui nous avait proposé cette sortie.
Bonne initiative tant j'ai été comblé par le bâtiment, la vue de Paris offerte depuis son dernier étage et bien sur l'exposition Munch.
Le bâtiment créé à l'initiative de George Pompidou a été inauguré en 1977. Il fut en son temps très décrié comme ce le fut pour la Tour Eiffel et plus tard pour la Pyramide du Louvre. Il abrite désormais le musée national d'art moderne.
L'entrée se fera assez rapidement. Moins de 15 minutes après l'ouverture du musée à ...11 heures. L’accès a l'exposition se fera en passant sous des arches de préservatifs jaunes, rouges, violets, bleus... assez spécial il faut l'admettre voir. Un vieux souvenir des années 60 d'un parent éloigné qui fabriquait des rideaux avec des capsules de vin Préfontaine m'est alors revenu immédiatement en tête. Cela en faisait des bouteilles! C'est ce que l'on appelle dans tous les sens du terme de l'art consumériste
Munch...prononcez Mounk on a l'air moins bête à la caisse. Son tableau le plus connu Le Cri n'était pas présent. Il n’empêche que l'accrochage est très complet, retraçant toutes les époques picturales de l'artiste. De la construction organisée de ses toiles (perspective et lignes obliques) aux couleurs lumineuses des débuts en passant par les angoissantes toiles ou domine l'Ombre. La sienne? Probablement dans la nuit étoilée (en bas à droite). Celle de la mort? Peut-être. A vrai dire la découverte de ce peintre laisse perplexe. Sa vie, la mort (celle de sa mère lorsqu'il avait 5 ans, d'une sœur, une autre dépressive, décès de son frère) sa passion avec Rosa Meissner, ses dépressions, son alcoolisme ont visiblement influencé son œuvre. L'artiste c'est plu a refaire ses œuvres ( les jeunes filles sur le pont, le vampire, la puberté...) pour des amis ou collectionneurs. Jamais identiques souvent plus apurés.
Autre axe d’expression: la photographie. Invention récente encore mais disponible au public. Comme d'autres peintres il en usera. La femme en pleur est issue (ou ressemble énormément) d'un nu de Rosa Meissner
Une explication de l'artiste sur son œuvre peinte :"J'ai peint les lignes et les couleurs qui émeuvent mon œil intérieur. Je peignais de mémoire sans ajouter quoi que ce soit, sans les détails que j'avais plus sous les yeux. Ceci explique la simplicité des tableaux- le vide évident. J'ai peint les impressions de mon enfance. Les couleurs troubles des jours passés"
Une "relecture de cette exposition et de cet artiste est absolument nécessaire alors, aller y retourner sera une bonne idée. Pour mieux voir et regarder, mieux s’interroger et poursuivre par le musée d'art moderne juste en dessous traversé trop vite. Le Centre Pompidou, allez-y le lieu est magique.


Quelques pas plus tard: un restaurant à Saint-Michel, un apéritif rapide (rugby oblige) et je m'engouffre dans le RER laissant le reste de la troupe déjeuner et poursuivre la journée à l’Hôtel de Ville de Paris pour une exposition des œuvres du personnel de la ville. De nombreux talents , des peintures à l'huile , pastels , photos ..et même des objets hétéroclites comme un joueur de hockey réalisé avec des robinets (après les tuyaux du Centre Pompidou c'est normal) ,
Un œuvre , entre autre, nous a particulièrement intéressé , une huile représentant une locomotive : hyper-réaliste. quasiment photographique...(S.B)

La prochaine sortie le 7 décembre sera axée gastronomie. Mais n'est ce pas aussi culture? (A.J)

mercredi 9 novembre 2011

Musée de Cluny

Ce fut un come-back , pour le musée de Cluny, mais nous étions bien plus nombreux ! Jean Patrick a pris sur ses vacances pour venir nous rejoindre et nous avons passé une très agréable journée.
Le temps était de la partie, et comme d'habitude le rendez-vous au Châtelet. Tout le monde à l'heure !
Munis d'audiophones, nous avons parcouru les salles de ce musée national du Moyen Âge, installé dans l'hôtel des abbés de Cluny .
Les collections du musée sont riches d’œuvres montrant la diversité de l'art Romain. Sculptures , enluminures fresques, vitraux...et de nombreuses pièces de tapisseries dont La dame à la Licorne. La Dame à la licorne.
L'autre partie du musée regroupe Les thermes gallo-romains qui servaient de bains publics.Y sont exposées de nombreuses statues du XIIe et XIIIe siècle retrouvées lors de fouilles dans Paris.
Puis déjeuner dans le quartier latin , resto très sympa avec petit apéro négocié avec beaucoup de difficultés. Un repas animé de bons et vieux souvenirs. (S.B)

Cette visite de l'hôtel de Cluny s'est produite alors que je naviguai dans ce moyen âge si riche en réalisations architecturales et si brutal dans le mode de vie et de survie ..
Un premier ouvrage a émoustillé mon intérêt pour cette époque, il s4agit des "Étoiles de Compostelle". Un roman historique et scientifique dédié aux bâtisseurs qui nous ont laissé ces magnifiques joyaux que sont les cathédrales, les couvents, les cloîtres . Et ce dans toute l'Europe.
Le mystère du nombre d'or, de la corde à treize nœuds, de la construction de la croix celte, de la proportion sont source à étonnement .. que sont nos moyens modernes comparés à ces merveilles ? Ce nombre d'or, cette proportion que l'on retrouve dans la construction de la pyramide de Khéops c'est époustouflant.
Les prouesses que ces "magiciens de la pierre" ont réalisées à cette époque avec les moyens dont ils disposaient restent pour moi un émerveillement. (Vezelay, Citeaux, Chartres, Glousester ...)
Que de plus normal d'avoir continué l'aventure avec un autre roman les "Piliers de la Terre" auquel succédera "Un monde sans fin" ..
Un voyage dans cette époque si tourmentée par ses guerres, ses famines, ses épidémies, ses oppressions; en sommes nous si loin quelques fois la question se pose. Les intrigues politiques d'origine royale, religieuse, familiale sont ici narrées d'une façon si criantes que l'on dévore les pages sans voir le temps passé..
Une invitation au voyage dans le temps ... je vous le conseille. (H.G)


L'après midi nous avons découvert un musée plutôt inattendu , celui de la préfecture de police, rue de la montagne st Geneviève.
Musée que nous aurons l'occasion d'approfondir lors d'une visite commentée prévue en 2012 !

jeudi 20 octobre 2011

Les murs de Paris ont du talent!

Lors de notre dernière balade nos pas vers notre restaurant se sont arrêtés devant quelques œuvres peintes sur les murs. Artistes inconnus au talent indéniable.

mercredi 19 octobre 2011

La grande galerie de l'évolution et la grande serre

Nous voila donc au jardin des Plantes avec un automne déjà présent. Les allées vont bientôt se remplir de feuilles mortes et de façon moins poétique que Prévert nous procéderons au premier enterrement d'un feuille morte par...notre apéritif traditionnel


Mais avant, culture oblige nous nous rendrons au Muséum d'histoire naturelle situé au bout de ce jardin, deux pas de la mosquée de Paris, des serres et de la rue Poliveau. La rue Poliveau? Mais si rappelez vous..La traversée de Paris... Gabin " Jambier...45 rue Poliveau!". Allez un petit tour sur You Tube pour sept minutes de bonheur voir

Le Muséum d'histoire naturelle se trouve dans l'enceinte du jardin des plantes et propose une visite intéressante dans un lieu à l'architecture remarquable. La vue du dernier étage sur le rez de chaussée est impressionnante.
La faune terrestre et maritime est représentée et bien mise en situation. Mais si la visite est intéressante elle n'est pas non plus spectaculaire


L’après-midi sera réservé a la visite de la grande serre, qui par ce temps d'automne aura réchauffé ceux qui y étaient. Chaleur, humidité, luxuriance. A nous la forêt équatorienne.
Comme quoi nul n'est besoin de traverser les océans quand tout prés de la Seine on peut l'exotisme.Voila, cette balade en deux partie est terminé. La prochaine nous emmènera au musée du Moyen Age. A bientôt sur la toile. (A.J)

jeudi 6 octobre 2011

Le joyeux anniversaire d'Annie, Solange et José

Une sortie du groupe CTP le soir est une première! Mais il nous fallait bien fêter le passage des 60 bougies de nos amis Annie, Solange et José. Aussi rien de mieux qu'une soirée pour réunir le plus de monde possible.
Nous voila tous, actifs et non actifs (mais réactifs à l'invitation) autour d'une tablée très impressionnante.
Revoir certains amis qui nous avaient manqués si longtemps fait toujours du bien.
Cette soirée nous aura permis de redécouvrir les talents de chanteur de Nicolas (voir la vidéo ci-après), ceux de Josiane pour la création des cartes d'anniversaire mais aussi et surtout celui d'organisatrice de Marianne qui initiatrice de cette idée a su tout organiser: de la réservation du restaurant aux nombreux cadeaux . Nous qui la connaissions si timide. Bravo a toi Marianne et mille merci pour cette soirée.
Ces quelques photos ainsi qu'une vidéo musicale en l’honneur de nos sexagénaires pour nous rappeler que la vie peut être parfois simple mais belle.

mardi 27 septembre 2011

petite équipe pour cette balade ensoleillée de ce mardi au départ de la gare Montparnasse. Architecture 1960 ,immeubles immenses et impersonnels , foule grouillante avenue du Maine, et au dessus de tout cela : un jardin , "les jardins de l’atlantique " créés par les paysagistes Brun et Péna. On y accède par un ascenseur, et on découvre une grande pelouse carrée symbolisant l’océan, décorée d’une sculpture monumentale : l’île des Hespérides.
Des arbres de variétés différentes, de magnifiques plantes, un grand miroir reflète la lumière: tout ceci est prouesse technique car l’ensemble ne repose que sur des dalles de béton en « équilibre » au dessus des voies de la gare!
Quel plaisir de boire la petite sangria blanche apportée par Catherine, parmi tous ces gens sortis des bureaux à l'heure du déjeuner, et qui profitent des rayons du soleil.

Le temps passe vite, et nous sommes allés déjeuner dans un resto japonnais, cette fois, rue de la gaité !
Puis, culture oblige, après Rodin, nous avons découvert Bourdelle, un sculpteur impressionnant par la taille de ses œuvres.
L'épouse d'Antoine Bourdelle fait don à la ville de Paris des ateliers et d'une part importante de cette collection que nous avons pu admirer.
Ces sculptures monumentales comme "La France", "Heraklès", et bien d'autres, en bronze ou en plâtre s'intègrent parfaitement dans ce bâtiment , aux plafonds immenses , et où l'on paraît tous, minuscules à leur coté. (S.B.)

mardi 13 septembre 2011

Paris, nous revoila!

Deux mois déjà...Paname nous manquait avec ses pavés et leurs mégots. Restes de cibiches écrasées par "des" qui comme nous arpentent le sol parisien. Oui Paris nous a manqué car il est le lien qui nous uni et nous rassemble deux fois par mois.
Aujourd'hui, après une transhumance parfois ensoleillée parfois non (Il fallait bien choisir sa zone),c'étaient les retrouvailles
Rendez-vous habituel place du Châtelet pour les ponctuels et déjeuner, y compris le retardataire que je suis, dans notre usuel quartier latin.
Les ponctuels auront eu le temps de redécouvrir Saint Julien du pauvre et découvrir le marché aux fleurs. Atypique marché ou l'on se demande qui peut bien venir y acheter des fleurs. Reste son charme et la désinvolture de ses commerçants.
Le déjeuner sera grec. On voulait coller à l'actualité économique du moment et participer à notre façon au redressement de la dette grecque. Les cartes bleues ont fonctionné... c'est plutôt bon signe!
Le côté culturel nous emmènera tout d'abord, en passant par l'Hôtel de Ville de Paris, vers Beaubourg ou une exposition sur l'Inde nous attendait. Nos deux mois hors la capitale nous avaient fait oublier que le mardi... c'est fermé. Qu'importe, on sort le plan B direction le musée Picasso... fermé pour cause de travaux jusqu'en 2013.
La Place des Vosges nous accueillera alors de nouveau avec ses nombreuses galeries d'art et le maintenant fameux n°13 refuge de DSK.
De cette journée nous ne retiendrons que le plaisir de nous être retrouvés à Paris ce qui, somme toute, est bien la l'essentiel.

mardi 28 juin 2011

Rue des Rosiers

Paris le 28 juin. Température extérieure 31°C. Température intérieure plus, beaucoup plus
Sortir. Il me fallait absolument sortir de ces satanés transports en commun et de cette chaleur étouffante partagée a contre cœur avec les autres passagers.
Station Saint Michel, la délivrance. Un escalier, un courant d'air peut être pollué mais bienfaiteur, encore quelques marches et puis la lumière.
J'avance direction rue des Rosiers. Bonjour rapide à Notre-Dame et au jardin Jean XXIII dans lequel les enfants jouent bruyamment, des couples s'embrassent (pudiquement quand même, Dieu est si prés) des touristes de partout photographient. Les chaussures devenues blanches de poussière je me retrouve rue du pont Louis Philippe. Petite rue charmante bordée de boutiques papetières m'invitant a revenir car comme souvent j'étais déjà en retard.
Au 27 rue des Rosiers voila que m'attend le groupe du jour. Frais à souhait après une halte "javellisée" à la fontaine Saint-Michel. Information utile: l'entretien de celle ci se fait à l'eau chlorée ce qui aura quelques incidences sur les vêtements de certains.

Rue des Rosiers, 300 mètres de long et un endroit particulier de Paris, tristement connue de tous depuis cet attentat meurtrier en 1982 au restaurant Goldenberg mais aujourd'hui si joyeuse.
Cet ilot accueillera les juifs ashkénazes (environ 20000 personnes) venus de l'est fuyant les persécutions de Roumanie, Autriche-Hongrie entre 1881 et 1914.
Nous quitterons cette rue momentanément pour la place de Vosges ou nous nous "sacrifierons " encore une fois à l'habituel apéritif. Celui ci aura été préparé par Solange experte en punch et nous permettra de trinquer avec Marianne pour son anniversaire.


De retour rue des Rosiers dans cette ambiance d'ailleurs avec un choix de restaurant pas facile a faire. Quelques hésitations et puis hop nous voila chez Marianne! Restaurant ou nous gouterons aux spécialités culinaires juives. A nous les feuilles de vignes farcies, le foie haché(!) les purées de fenouil, de thon , de tout... bref une belle expérience et un service agréable.
Repus, direction l'Hôtel de Ville de Paris pour une exposition sur Paris au temps des impressionnistes. Une belle surprise. L'exposition est petite certes mais avec un accrochage judicieux. De belles œuvres déplacées du musée d'Orsay. Pas trop de monde et une belle évocation de Paris.
A remarquer Maximilien Luce, peintre souvent oublié tant l'ombre de Monet est grande

Chaleur oblige et après une vaine recherche d'ombre prés de la mairie de Paris,une terrasse nous accueillera pour ne rien faire si ce n'est que de siroter un verre et regarder les passants ...passer.
Nous quitterons Paris pour mieux nous y retrouver en septembre pour de nouvelles balades.
Bonnes vacances à tous. (A.J)



mardi 14 juin 2011

Canal et canaux parisiens

Sous un soleil mi figue mi raisin , nous étions dix à la bastille , c'était un peu la révolution, grâce à de nouveaux participants, l'oncle de Marianne, Annie et Nadine....
Le long du quai du port de plaisance de Paris -Arsenal nous nous sommes installés, parmi les fleurs, au milieu d'un square pour enfants, afin de fêter dignement, une coupe de champagne à la main, les anniversaires des jumeaux: Hubert et Christian: et oui, ils sont nés un 13 juin !
Nous déjeunerons derrière la bastille, dans un petit resto sympa où certains savoureront un thé à la menthe !
Les discussions sont allés bon train , Christian, comme collectionneur, a reçu de la part d'Annie un lot de pièces anciennes et nous nous sommes ensuite dirigés vers le "Marcel Carné , le bateau qui nous a fait navigué sur le canal St Martin.
14H30: embarquement immédiat au port de plaisance.
La construction du canal Saint-Martin commença en 1805 par ses deux extrémités, mais ne s'acheva qu'en 1825 du fait de la difficulté d'insérer un tel ouvrage dans un site déjà très urbanisé. C'est le seul canal entièrement situé à Paris. Construit à l'origine pour approvisionner la ville en eau et permettre le transport de marchandises, Long de 4,5 km, dont plus de 2 km en souterrain. Il relie le bassin de la Villette à la Seine amont avec une dénivellation de vingt-cinq mètres. Inauguré en 1825 le canal Saint-Martin comporte 9 écluses et 2 ponts tournants.
La partie la plus impressionnante est sans doute son passage sous les trois voûtes :la voûte du Temple , la voûte Richard Lenoir , la voûte de la Bastille.
Lorsque l'on aperçoit le bout du tunnel , ce sont les premières écluses qui sont toutes doubles. Le temps de faire monter et descendre le niveau de l'eau et l'on peut admirer ici l'hôtel du Nord célèbre pour sa réplique:" atmosphère , atmosphère est-ce- que j'ai une gueule d'atmosphère!". De loin l'hôpital St Louis , le quai de Valmy et ses façades colorées bordées de marronniers et de platanes. Ensuite nous accèderons au bassin de la Villette avec sa rotonde et les deux cinémas MK2 de chaque coté du bassin.

Promenade de 2H30 accompagnée de chansons d' Edith Piaf, de Brassens et autres , dans une ambiance joyeuse et détendue.
Après cette atmosphère parisienne de péniches et d'eau , nous avons retrouvé notre métro bien aimé !

mardi 31 mai 2011

Voyage à Giverny ou le déjeuner sur l'herbe...
Le retour d'un temps "frisquet" ne nous aura pas découragés pour un pique-nique champêtre à quelques centaines de mètres de la la maison de Claude Monet.

Une nappe, un rayon de soleil, de belles recettes, un peu de vin, du temps et des amis...la vie toute simple en somme.

La maison ou à la découverte de l'intimité de Monet. Impossible de visiter cette maison sans revoir l'artiste et ses toiles. Il y vécu 43 ans avec sa seconde épouse Alice et leurs 8 enfants. Cette maison fut agrandit pour accueillir cette grande famille, ce qui explique cette disproportion entre la largeur et la longueur
Nous commencerons par embrasser du regard le jardin avant d'entrer chez les Monet. Une maison rose comme le sont parfois les nénuphars et verte comme le sont l'eau, les feuilles, la nature. La peinture de Monet commence ici. Nous franchirons le seuil comme si nous étions les invités du peintre tout doucement en posant la main sur la poignée de porte en corne de vache. Ensuite notre visite commencera par l'atelier avec des ...reproductions du maitre. Étonnamment les œuvres les plus originales seront les estampes japonaises que Monet aimait a collectionner. Un étroit escalier nous conduira aux chambres qui sans décoration sont presque tristes. Mais rappelons nous quand même que la chambre de Monet, la plus éclairée de sa maison, accueillait des toiles de Cézanne, de Renoir, Sisley, Pissaro, Boudin, Caillebotte, Jongkind et bien d'autres qui sont maintenant abritées à Marmottant.
Cette tristesse relative contraste avec la salle à manger et la cuisine. Car ici, la lumière côtoie les bleus et les jaunes des meubles peints et des carreaux de faïence de Rouen . Une cuisine fonctionnelle avec son "piano" à bois et charbon produisant même de l'eau chaude.
Au sortir de cette visite il nous semblait, qu'a tout moment, pouvoir voir apparaitre la famille Monet. L'artiste au retour du jardin, Alice cousant, les enfants jouant avec un cerceau...

Le jardin, éternel modèle vivant qui, au fil des saisons et de leurs couleurs donnera tant d'inspiration à Claude Monet. Un jardin fait pour être peint à l'envie. Pour nous promeneurs d'un jour nous n'y voyons que des fleurs alors que le peintre y voyait couleur et lumière. Élément indissociables du créateur de l’impressionnisme. Nous y échangerons nos connaissances botaniques confirmées ou contredites par un autre visiteur qui comme nous n'y voyait que roses, iris, pivoines et autres "penstemon digitalis"

Le bassin, comme le jardin il aura été façonné pour être un tableau. Ou plutôt des tableaux sans cesse renouvelés par l'artiste non pas qu’il fut insatisfait mais inassouvi, insatiable. On pourrait y tourner autour pendant des heures...

Au revoir Monsieur Monet et merci ... (A.J)

mardi 17 mai 2011

Dans l'intimité des fréres Caillebotte

A 11 heures, ce mardi nous étions tous les huit devant les grilles du parc Monceau. Quartier très chic. Ce parc est le jardin le plus aristocratique de Paris, entouré de riches hôtels privés, il a quatre entrées, dont la principale est celle du boulevard de Courcelles. Elles ont été dessinées par Gabriel Davioud.
Une petite marche à travers les allées, où certains font du footing, d'autres promènent leurs enfants ou flânent le long des roseraies ou bien encore s'extasient devant les statues au détour des bosquets.
Et comme il ne faut pas perdre les bonnes habitudes, qui dit parc dit apéro! C'est Yves qui nous a fait déguster un "chouchen" accompagné de petites galettes bretonnes.

Puis, sur le chemin du Musée nous irons finalement déjeuner au bistro Romain à la formule sympa et à l'accueil très agréable.

Le Musée Jacquemart-André est à l'origine, un hôtel particulier commandé en 1868 à l'architecte Henri Parent par Édouard André, héritier de l'une des plus grandes fortunes du second empire. En 1881 Édouard épousa Nelly Jacquemart, une jeune artiste peintre. Celle-ci s'associa aux projets de son mari et ensemble ils constitueront méthodiquement leur collection.

A l'occasion du centième anniversaire du décès de Martial Caillebotte, ses descendants ont souhaité faire connaître son travail photographique et exposer en regard les tableaux de son frère Gustave dont il était très proche.

Nés respectivement en 1848 et 1853, Gustave et Martial Caillebotte issus d'une famille très aisée , grandissent dans un Paris transformé par le baron Haussmann. Gustave observe la ville et la peint , Martial la photographie.

Ces toiles et photos venant de collections privées sont réparties en 8 salles.
Dans la première , Gustave Caillebotte s'illustre particulièrement dans des vues de Paris faites depuis des balcons élevés,ou tout simplement dans la rue , comme :
"un balcon Boulevard Haussmann"ou "l'homme au balcon" ou cette grande huile "les peintres en bâtiment"
Martial, lui, s'inspire de son frère et réalise en photo son propre portrait au balcon et celui de son épouse Marie.
puis de très intéressantes photos du Sacré Cœur en construction, du Trocadéro, de la tour Eiffel

Ensuite, en salles 2 et 3 ce sont des portraits de formats importants.
L'auto-portrait de Gustave au chevalet , ou celui de madame Caillebotte, aspect austère et triste d'une femme penchée sur son ouvrage de broderie.
Également une superbe toile:"le déjeuner" (salle à manger avec sur la table : assiettes , couverts, verrerie...) et "la femme à la fenêtre" vue de dos , absorbée dans la contemplation


Dans les salles 4 et 5 sont représentés les plaisirs du jardin. Gustave et Martial aiment la vie à la campagne dans leur propriété de Yerres. En sortira "le jardin à Yerres"
Puis leur séjour dans une maison au petit Gennevilliers génère des huiles sur les roses , les chrysanthèmes, les orchidées, les marguerites et des photos du jardin et de la maison.

Pour la salle 6 c'est plutôt un paysage moderne qui apparaît avec entre autre la structure métallique du pont de l'Europe et des vues prises du pont d'Argenteuil..

Enfin les salles 7 et 8 le fil de l'eau avec les régates à Argenteuil et les photos du chantier de Gustave.Ces toiles sont merveilleuses, elles semblent proche de l'art photographique, avec des couleurs et des détails extraordinaires. Il y a des effets de lumière surprenants.
Nous nous sommes quittés sous une chaleur torride, encore ravis d'avoir passé encore une fois une excellente journée
A la prochaine ! (S.B)

mardi 3 mai 2011

Les ponts du mois de mai 2011

Aujourd'hui notre balade aura pour thème Paris et la Seine ou la Seine à Paris. La Seine ne vaudrait elle que par Paris ou Paris que par la Seine? Paris et la Seine, histoires d'amour sans cesse renouvelées. Magie de l'eau ou de la ville? A vrai dire peut importe Paris et la Seine sont indissociables et notre balade au fil de l'eau nous aura réjoui.


Chaque pont nous donnera comme dans un livre d'images une nouvelle vue de Paris. Cartes postales inédites d'un Paris sans voiture, sans bruit, sans monde.
Soleil sous le bras nous voila partis pour embarquer Pont de l'Alma au pied d'une tour Eiffel somptueuse comme a son habitude

Batobus sera notre compagnie pour cette excursion fluviale. 12€ pour la découverte de Paris une aubaine! Le principe: monter et descendre au gré des étapes: Tour Eiffel, Musée d'Orsay, St Germain, Notre-Dame, Jardin des Plantes, Hôtel de Ville, Louvre, Champs Élysée.
De vous à moi, le tour se fait en 1h40 et est un moyen très original de découvrir Paris en paresseux et avec des vues imprenables.
Première escale: St Germain. Un petit apéritif pour fêter l'anniversaire de Josiane dans le parc du Vert-Galant dominé comme il se doit par la statue équestre d'Henri IV
Puis restauration* oblige déjeuner dans notre quartier habituel et direction Notre -Dame pour un autre embarquement. Vue du fleuve, Notre-Dame semble encore plus imposante assise sur l'Ile de la Cité.
Le bateau nous déposera à quelques mètres du Jardin des Plantes. Les allées ensoleillées et poussiéreuses devaient nous conduire aux serres tropicales et au muséum mais...le mardi c'est mardi et le mardi c'est fermé! Il nous restera alors a faire une visite de la ménagerie. Et ce fut une bonne surprise. Tels des enfants nous serons encore étonnés par les singes, serpents, flamants (roses bien sur), panthère, autruches...
Dernier embarquement pour un retour au port de départ. Quarante minutes de navigation et nous revoilà piétons et encore un peu plus parisiens. Quatre bises plus tard retour à la maison pour tous.


*Restaurant 'La Prégrille". Serveur pas agréable et pain dur dans la panière (entre autres). Si toutefois vous y alliez évitez la crème caramel.

mardi 5 avril 2011

Manet à Orsay

Mardi 5 avril , rendez-vous Châtelet, pour une équipe réduite au club des cinq ! Tous fin prêts et tous à l'heure !
Petit arrêt dans les animaleries des quais rive droite. Qui ne craquerait pas pour ces adorables petits chiots? Ensuite, suivant notre programme, quai de l'horloge, place Dauphine, quai des orfèvres et promenade dans les jardins de Notre Dame de Paris. Sur le pont de l'archevêché à l'instar de la passerelle des Arts, nous aurions pu compter tous les cadenas accrochés sur les rambardes par les amoureux de tous les pays
Puis, en quête d'un restauran , nous sommes remonté vers la montagne St Geneviève, passant devant les anciens bâtiments de l'école polytechnique pour finir dans la rue du pot de fe , dans un petit restaurant déjà connu ...
Après un bonne crème caramel , nous avons rejoint le musée d'Orsay et intégré la longue file d'attente pour la fameuse expo d'Édouard Manet
Beaucoup de monde, normal , c'est le premier jour !
Mais cela ne nous a pas empêché de rencontrer "comme presque prévu" Christian , sa femme et son cousin.
Christian qui nous a confondu avec les statues des six continents !Cette expo a pour titre "Manet, inventeur du moderne".
De salle en salle on découvre un art différent, une évolution constante.
Édouard Manet, fils d'un haut fonctionnaire du ministère de la justice, était destiné à intégrer l'école navale. Ayant échoué il rejoint alors l'atelier du peintre Thomas Couture.
De cette époque on peut admirer "l'enfant à l'épée" ou le très grand portrait de "Monsieur et Madame Manet".
Puis Manet sympathise avec Baudelaire et cela sera la période de la transformation du romantisme en modernité dont le fameux "déjeuner sur l'herbe"
Dans une salle suivante intitulée "Un catholicisme suspect" Manet expose son "Christ aux anges"
Manet part en Espagne et s'imprègne des maîtres espagnols. On peut voir des "Combats de taureaux", des "Gitanes" ,"le Fifre" , des "Bohémiennes"etc...
Manet fait de très nombreux portraits dont ceux de Berthe Morisot (épouse de son jeune frère Eugène), mais aussi d'Irma Brunner "la femme au chapeau noir" ou de Victorine Meurent
Il fréquente Monet, Renoir, Degas, Pissaro . En 1874 Manet peint en plein air à Gennevilliers, comme les impressionnistes.
Il réalise également des natures mortes, des fleurs, des fruits, des tables servies..

Au final, une très grande exposition, de nombreuses toiles venues du monde entier, un grand plaisir à les découvrir (S.B.)

Mr et Mde Manet, le pére Lathuile, Berthe Morizot, le fifre, combat de taureaux, le déjeuner sur l'herbe, l'Olympia