mardi 11 décembre 2012

Dans la vie il n'y a pas que...

il y a aussi la bonne cuisine.
Deux semaines aprés notre balade sur les Champs-Elysees et le Palais de la découverte nous nous sommes retrouvés metro Ourcq. Pas d'inquiétude en ce 11 Décembre 2012, ce n'était pas encore la fin du monde et nous étions presque à l'heure au rendez-vous.
Des retrouvailles dans la bonne humeur (comme quoi tout peut s'oublier entre amis) et nous voila à table dans un centre de perfectionnement culinaire. Servis pas de jeunes cuisiniers nous avons partager un bon moment de plaisir. Qualités des produits, préparation des plats aboutis et bon service voila en résumé ce repas qui mérita bien sa promenade digestive.
Paris étant rythmé  par l'eau nous abandonnerons la Seine pour le canal de l'Ourcq et le canal Saint Martin.
Un inventaire à la Prévert pour cette balade: des canards, des "grafs",des amis,  un nez rouge, des stations de métro, un hôtel (du Nord bien sur), des amis, un Opéra, une fête foraine, des amis, une chaussure (une seule), une péniche, un génie, une maison...jaune et une verte, des amis, un cinéma, de la mémoire, du carrelage, des  ponts, un canal, une station de métro et puis des souvenirs et des amis.

mercredi 21 novembre 2012

Un plan ...sexe

Si, si l'équipe du CTP à osé!

La tentation était trop forte et l’intérêt pour la "chose" a su mettre une équipe quasiment au grand complet. Le Palais de la découverte à mit en place une exposition pour les plus de dix ans qui, avec beaucoup d'imagination et d'humour, allait relater la sexualité des animaux.

Un apéritif pris au soleil du jardin des Tuileries puis un déjeuner sur les Champs Élysées et cela sera une visite à l'exposition.

Nous allions découvrir les comportements amoureux des animaux, leur mode de séduction et de reproduction. L'humour étant un des vecteur de présentation nous avons pu assister à plusieurs vidéos de et avec Isabelle Rossellini qui a tour de rôle sera saumon, cane, escargot, mante religieuse  ou même encore lotte. Les comportements amoureux étant parfois des plus astucieux.
Les morphologies des uns et des autres étant toujours adaptées à la fonction de reproduction.
Goguenards nous seront amusés par des situations cocasses ou stupéfaits par la cruauté de la mante religieuse , des combats de bouquetins ou de cervidés;
Nous apprendrons également que l'amour libre ou l'homosexualité existe également chez l'animal et que "celles" du chimpanzé sont 4 fois plus grosses que celles du gorille.

 Isabelle Rosselini nous explique comment ça marche

Le lapin nous explique aussi comment ça marche

Voila allez y vous en ressortirez enchantés et un peu plus informés sur nos amis les bêtes.
Voici un lien sur l'expo ici
En allant vers cette exposition j'ai pu traverser le pont ds Arts devenu le point d'accroche des amoureux du monde entier. Les cadenas étant maintenant laissés en place par la ville de Paris voici  quelques photos de ceux ci ici 

 Je ne voudrais pas finir ce petit commentaire sans présenter   toutes mes excuses pour mon  retard au déjeuner. Allez, Annie je t'embrasse et te dis à très bientôt car la vie n'est pas faite pour les fâcheries aussi petites soient elles. Et promis je te montrerai mon...Samsung



lundi 22 octobre 2012

Art contemporain et couscous.

Voir Paris, revoir Paris et découvrir Paris, voila le but de nos balades.
Aujourd'hui nous allions découvrir un Paris différent. Le rendez vous sera à République. Une place en cours de transformation qui donnera "place" aux piétons et probablement quelques complications aux automobilistes. Pour nous pas de soucis puisque piétons nous sommes et piétons nous resterons. La connaissance de Nicolas nous entrainera vers un Paris que nous ne connaissions pas. Celui un peu caché et celui dédié à l'art contemporain.
Nos premiers pas seront pour la mairie du 3éme arrondissement et du très délicieux jardin a proximité. Cette mairie inaugurée en 1867 est assez solennelle. Un escalier donne accès un palier ou deux statues féminines en bronze encadrent les deux montées à l'étage.  A noter que nous pouvons voir a l’extérieur matérialisés au sol les emplacements des donjons du Temple. Il est difficile d'imaginer que la famille royale y fut enfermée de 1792 à 1793

 Nous passerons devant le Carreau du Temple haut lieu des achats vestimentaires des années 60. Le Carreau du Temple dont l'origine remonte à 1788 fut décrété en 1802 lieu de commerce pour le "vieux linge". En 1863 six bâtiments en fonte, briques et vitres allaient remplacer les hangars en bois. La première foire de paris s'y tiendra en 1904. Après celle ci quatre bâtiments seront démontés  Les deux restants ont faillit en 1976 être rasés pour laisser place à un parking!. Une pétition mettra fin à ce projet ridicule. Classé monument historique en 1982 il est définitivement sauvé . En cours de transformation accueillera des salles de sport, de culture et de rencontres. Inauguration prévue en 2013.
Le carreau du temple avait son langage qui aujourd’hui appartient à l'argot : thune (monnaie) gonzesse (cliente).

Direction le petit marché des Enfants Rouges.  Le nom des orphelins accueillis par un orphelinat XVIéme siècle. En effet ceux ci étaient vêtus de rouge. Au départ en 1777de cet orphelinat le lieu devient marché. Le plus vieux de Paris. Ce marché situé au 39 rue de Bretagne est assez original, car si l'on retrouve ce que l'on trouve sur les marchés on peut,  du couscous aux délices libanais en passant par la cuisine italienne et autres,  se restaurer sur place. Prés convivial, parisien et très agréable. Nous opterons pour un couscous pour 11€. Pas de vin à la carte mais sauvé par Nicolas (cela ne s'invente pas) un vin d'Oc médaillé d'argent nous accompagnera.

Après ce repas nous allions appréhender l'art contemporain. Les galeries, qui de prime abord semblent austères et réservées à une clientèle élitiste et fortunée, sont tout à fait abordable ( à part le prix des œuvres). Les caractéristiques des galeries sont d'être des lieux d'accrochage ou de dispositions momentanés.  Peu d’œuvres en général, des salles claires et peu de densité de visiteurs.

La première, notre première allait à vrai dire nous laisser perplexe. Nous vous laissons ci-après le soin d'apprécier. Mais l'art contemporain n'est t'il pas celui d'aujourd'hui et  n'a t'il plus vocation de refaire ce qui a déjà été fait?

Une de ces photos n'est pas une œuvre contemporaine
  
Pour la seconde  il nous faudra pousser une grande porte cochère, traverser une cour pavée et entrer dans une zone grande, blanche et calme. On entendrait même pas une mouche voler. Et pour cause l'artiste à construit son œuvre autour des mouches. Collées sur des fils transparents elles donnent des formes géométriques structurées et  somme toute agréables a regarder.

La dernière sera plus à notre gout car il s'agira de peinture. Art, ou nous sommes un peu plus habitués. Même ambiance calme, belle surface et le recul nécessaire pour regarder, intéresser, comprendre


Il nous restera ensuite à poser nos pas dans le quartier de la rue des archives. De s'interroger sur un signe gravé rue de Thorigny (voir album photo). Une traversée des jardins de l'hôtel des archives nous emmènera vers Beaubourg avec ses bateleurs et une drôle de statue qui glorifie le fameux coup de tête de Zizou. Tout fout le camp mon pauvre monsieur!
A bientôt pour d'autres aventures sur les pavés parisiens.
L'album photo du jour  voir

mardi 2 octobre 2012

Les... "chut"... soixante ans de Marianne



Un petit tour du côté de Rueil pour célebrer notre Marianne . La notre, celle qui sait si bien organiser les événements de notre petit groupe.



Aujourd'hui pas question qu'elle s'occupe de quoi que soit. C'est donc Solange qui mettra son punch de côté afin de réunir toute la tribu Agfa, anciens et encore actifs. De l'Essonne, de la Seine et Marne, du Val d-Oise, des Yvelynes, de Paris, des Hauts de Seine... nous arriverons au restaurant "l'Avenue" . Moments de retrouvailles pour certains comme Jacques venu de son lointain  Pontault-Combault.


L'apéritif pris debout nous permettra d'échanger avec tous, de prendre des nouvelles des uns et des autres
Ensuite, un bon et agréable repas  sera interrompu par un intermède de Nicolas qui en, chanson sur la musique du Zizi de Pierre Perret, honorera Marianne:

Presqu’aussi sexy qu’Evelyne Thomas
Ô gué, ô gué
Celle de Mireille Mathieu
Avec du feu dans les yeux
Qui chantait ‘’mille colombes’’
Place de la Concorde
Pour finir Inès de la Fressange
Qui’aurait pu reconvertir un ange
Refrain
Bon...bon... bon...
Anniversaire à not' Marianne
La vraie, la fausse
La blonde, la rousse
La dure, la molle
Qui a un grand coeur
La p'tite joyeuse
La grande râleuse
Jamais fâchée
Organisée
Bon...bon...bon...
Anniversaire à not' Marianne
Notre Marianne à nous, n’a rien à voir
Ô gué, ô gué
Rien à voir avec toutes ces pétasses
Ô gué, ô gué
Elle n’a pas son pareil
Pour organiser sur Rueil,
Réserver le restaurant et rameuter les gens
Sans elle tous nos anniversaires
Se fêteraient tous en solitaires
Mais aujourd’hui elle a 60 ans
Ô gué, ô gué
Et cette fois, c’est grâce à Solange
Ô gué, ô gué
Qu’elle va pouvoir faire la teuf
Et se bourrer comme un oeuf
C'est-à-dire boire du Coca
Ou bien d’l’Orangina
Non nous n’avons pas peur des délires
Que Marianne pourrait nous faire de pi-ire
Refrain
Maintenant on va lever son verre
Ô gué, ô gué
Et sou-haiter son anniversaire
Ô gué, ô gué
A notre chère Marianne
Qui le mérite plus qu’une autre
Vu qu’c’est elle… mais ça suffit
Je crois que j’l’ai d’jà dit
Maintenant je vais enfin me taire
Et chantons tous ‘’Bon anniversaire’’
Refrain

 voir la vidéo

Viendra ensuite le temps des cadeaux. Des paquets (non, Yves n'était pas la) et des paquets il y en avait. Des cadeaux originaux et un ...original de Solange qui, en dehors du punch, peint  (peint, punch, peint punch...) Et je peux vous dire que c'est un cadeau du cœur car pour un peintre se séparer d'une de ses œuvres est difficile.


Il nous faudra rentrer, heureux d'avoir passé une si belle soirée et en se disant que le plus beau des cadeaux c'est peut être nous qui finalement l'avions reçu en ayant Marianne comme amie.
Toutes les photos de la soirée ici

jeudi 27 septembre 2012

Nos rendez-vous de septembre auront donc été accompagnés par la pluie...
Si le premier, y a quinze jours n'avait pu, tant il  pleuvait,  donner lieu à une balade ce dernier allait quand même correspondre à nos habitudes: apéritif, restaurant et musée.
Nos spécialistes Solange pour son punch et Annie pour ses  pains surprises nous auront préparé un apéritif dans le square de l'église Saint Médard. Les pigeons attirés par un potentiel repas auront par moment envahit notre périmètre et plus particulièrement celui d'Annie.  La rue Mouffetard toute proche nous accueillera pour déjeuner au chaud.


Les Gobelins ou plus précisément la Manufacture des Gobelins avec son exposition "Poussin et Moïse" sera notre page culturelle.

L'origine remonte au XVéme siècle quand Jehan Gobelin teinturier venu de Reims s’installera rue Mouffetard. Sa réputation et celle de ses descendants fera que le quartier prendra son nom au XVIéme siècle. Colbert réussit a convaincre Louis XIV d’acheter en 1662 l'hôtel des Gobelins pour y ancrer l'activité des maitres tapissiers de haute lisse.


L'exposition: Poussin et Moïse. 
L'exposition mettra en relation l’œuvre originale de Poussin, le carton qui en sera exécuté et enfin la tapisserie. Ceci en 8 tableaux de l'histoire de la vie de Moise
Poussin peintre à la mode allait resté dans son format de peinture habituel et laissera au réalisateur du carton le soin de l’agrandir. Il faut reconnaitre que le travail du "cartonnier" est très impressionnant.

Nicolas Poussin 1594-1665. Les Israéliens recueillent la manne dans le désert.
 Huile sur toile 149 x 200 (1639)
Carton de François Bonnemer 1638 x 1698.   Carton 337 x 660
Tapisserie des Ateliers Jean Jan Fils  337 x 660 (1685)
Nous n'aurons pas pu visiter l'atelier ce qui nous aurait permis de comprendre les secrets du tissage. En effet aucune information n'est disponible dans le musée. Pas de vidéo, pas de panneau explicatif non plus. Nous quitterons donc ce musée un peu déçus.  Après quelques pas nous rejoindrons l'avenue des Gobelins et la pluie toujours menaçante.


vendredi 29 juin 2012

26 Juin! Incroyable une météo qui hésite entre pluie et soleil.
On hésite aussi. On y va ou on n’y-va pas? Allez, un rendez-vous étant un rendez-vous nous voila tous ponctuels àcelui-ci.


Tous? et bien non! Nous avions aujourd'hui notre Christiane, perdue dans Saint-Mandé! Mobile à l'oreille nous cherchions à la retrouver. Un métro, quatre sorties, le nord au sud (été pourri?), la panique..."ou êtes vous?" " au 172 rue de Paris" "je suis au 168, je ne vous vois pas, dans 5mn je rentre chez moi" "ou es tu?" "devant une pharmacie". Le problème c'est qu'ici il y a autant de pharmacies que de sorties de métro. Enfin tout rentre dans l'ordre. Christiane nous rejoint...20 mn après, radieuse...enfin presque.
Le punch et le vin de noix de Solange sauront vite nous faire oublier cette mésaventure et le taux d'humidité du parc de Vincennes. Certains se rappelleront que nous retirions ici nos dossards pour les 20 Km de Paris ou le semi-marathon.
Personnellement le punch me convient mieux aujourd'hui que ces épreuves.

Apéritifs pris, nous voila partis à Nogent sur Marne pour notre dernière sortie avant les vacances. Une découverte et une bonne surprise. En effet nous avions décidé de partager un repas au bord de l'eau dans une guinguette. Gégéne fermée le mardi alors nous irons avec Soso, Cri-cri et autres chez... Fifi.


Accueil, agréable, simple et une cuisine adaptée au style guinguette: moules, frites et filet mignon. Un menu à 20€ tout compris (merci Solange). La salle était occupée par une tablée de trentenaires et une autre du troisième âge (voir un peu plus) et nous juste au milieu. L'accordéoniste et le chanteur donneront dans un répertoire de vieille chansons connues de tous.

Un couple occupant la piste se verra parfois rejoindre par les "vieilles personnes" étant heureuses d'esquisser quelques pas sous nos regards attendris.
Au moment du café, nous aurons le plaisir de voir notre table s’enrichir de Fifi le propriétaire des lieux et doté d'une gouaille tout à fait parisienne. Pas de chichi chez Fifi. De la bonne humeur, de l’anecdote, du vécu. A voir son regard malicieux on se doute qu'il prend la vie du bon côté. Il s'absentera quelques instants avant de revenir avec la divine et géante bouteille de prune, euh non de la poire. Enfin je ne sais plus! Prune ou poire peu importe, l'adresse est bonne.

Il nous restera à faire quelques pas pour digérer et surtout faire passer l'éthylotest sous les 0,5 grammes. Nous qui ne jurions que par la Seine,  la Marne sera notre partenaire, . Bonne vacances à tous et rendez-vous en septembre pour d'autres sorties parisiennes.
Voir la galerie photos ici

mercredi 27 juin 2012

Cri-Cri d'amour et ses fans


Jeudi 21 juin, fête de la musique et aussi celle organisée par notre surprenante Marianne pour célébrer le départ de Christian vers la Normandie
27 personnes avaient répondu à l'appel. Ce fut le moyen de  nous retrouver en une Agfa's family réunie.
C'est incroyable d'avoir un ami , le mien, le votre , le notre qui n'ait pas d'ennemi? Cri-Cri, d'amour.... ce n'est pas pour rien que cet homme soit surnommé comme cela. Fêter  un déménagement, car Christian nous quitte,  n'est pas courant mais fêter l'amitié avec un A majuscule avec un "mec comme ça" cela devait se faire.
Verres entrechoqués, rires intenses (merci Carole et Nadine) yeux embués, tristesse et joie confondues. La fête fut belle, simple comme notre homme. Je pourrais en mettre, des mots, des phrases et des phrases et des mots et encore des phrases pour décrire l'homme et ses qualités. Alors que dire de plus si ce n'est : Christian, on t'aime!
Granville saura vous accueillir et vous apprécier  toi et Mireille . Et nous franciliens nous prendrons le temps  de venir nous réchauffer auprès de toi, et malgré le conseil nous irons sous les pommiers, sirotant une bolée de cidre ou un vieux calva en nous rappelant ces moments d'exception.

Photos de la soirée  ici

dimanche 3 juin 2012

Mosquée de Paris

Tout commencera par un apéritif dans les arènes de Lutéce (Un punch de Solange qui aura  rendu le "soleil encore plus brulant qu'aujourd'hui") suivi d'un déjeuner rue Mouffetard.


Nous voilà six piliers du groupe à la découverte de la mosquée de Paris une des  2200 mosquées construites en France. Nous y apprendrons quelques notions du culte musulmanst Les cinq piliers de l'Islam:de témoigner que nul autre que Dieu ne peut être adoré et que Mouhammad (Mahomet) est le prophète de Dieu, d'effectuer la prière obligatoire (consciencieusement et parfaitement), de jeûner pendant le mois de Ramadan, de payer la Zakatt obligatoire (aumône), d'effectuer le Hajj (Pèlerinage à la Mecque)
Que la couleur verte est celle de l'islam, qu'il y a plusieurs courants religieux etc...
Inaugurée en 1926 en présence de Gaston Doumergue et du sultan du Maroc elle propose abrite  une école (madrassa) une bibliothèque, une salle de conférence, un restaurant, un salon de thé, un hammam, un jardin  et bien sur un lieu de prière accessible uniquement aux fidèles.
Le modèle de la mosquée est celle el-Qaraouivîn de Fés alors que le minaret est inspiré de celui de la mosquée de Zitouna en Tunisie. Du haut de ses 33 mètres il domine les 7500m2 de l'édifice mais pour ne pas gêner les voisins ne reçoit de muezzin pour l'appel à la prière.
Cette visite sera le moyen de nous trouver ailleurs en plein Paris. Un dépaysement très agréable. Visiter une mosquée sans s’intéresser à l'islam serait une erreur.
L'islam, troisième courant monothéiste après le christianisme et le judaïsme est composé de Deux branches: le sunnisme (le plus important), et chiisme. La différence s’établissant sur le concept de la religion.


Livre saint des musulmans le Coran est composé de sourates (114) qui contiennent chacune des versets de longueur inégale (6000 au total). Nous aurons aussi appris que le croyant doit faire 5 prières par jour : la première au lever du soleil, la seconde vers quatorze heures la troisième à cinq heures et la dernière au coucher. Prières à faire en direction de la Mecque . Les motifs sur la moquette de la salle de prière indiquant cette direction. Les prières répondent à un protocole gestuel et sont précédées par un rituel de propreté et pour les femmes par les ablutions
La mosquée de Paris a reçu un bon nombre d’objet d’art de la part de pays musulmans : broderies de Damas, lustre du Maroc, tapisserie d’Algérie..

Après une visite des jardins nous terminerons notre  visite par un thé à la menthe dans le salon de thé abrité du soleil par des oliviers. Chaleur sucrée du thé et odeur des chichas voisines nous étions vraiment à mille lieues de Paris. Si la bonté est divine le bon thé etait divin.


mardi 17 avril 2012

Musée Cognacq-Jay

Nous traverserons le marché aux fleurs avant de commencer notre journée par un apéritif a l'abri de Notre-Dame afin de célébrer les anniversaires de Josiane et Nadine.

Trois punchs plus loin (en ce qui me concerne du moins) nous franchirons la Seine pour déjeuner chez Marianne rue des Rosiers.

Cognacq-Jay...Pour certains (les plus agés) ce nom nous rappelle le début de la télévision des années 50-60. Encore balbutiante elle avait son studio rue Cognacq-Jay dans le 7éme arrondissement. C'était la RTF puis cela sera l'ORTF avec Léon Zitrone et son célèbre "ici Leon Zitrone à vous Cognacq-Jay"

Mais aujourd'hui pas question de télévision mais un petit tour dans un musée que seule la ville de Paris peut nous offrir (L'entrée est gratuite).
Ce musée n'aurait pas pu exister sans l'aventure commerciale du couple Ernest Cognacq et Marie-Louis Jay. De la première boutique à la création de la Samaritaine ils auront réalisé leur rêve: réussir l'entreprise et vivre une passion de collectionneurs.
"Monté à Paris" (à pied, parait il) de l'Ile de Ré, Ernest occupera un premier emploi de vendeur au magasin du Louvre. Quelques expériences plus tard il ouvrira en 1870 la Samaritaine. Petite échoppe rue de Turbigo qui verra son chiffre d'affaire, grâce notamment à Marie Louise, exploser d'année en année.
L'expansion de l'entreprise l’emmènera en 1905 à construire plusieurs magasins style Art Déco rue de Rivoli.
Le couple passionné de l'art du 18éme siècle allait constituer une belle collection de peintures, de sculptures, d'objets et de meubles. Des peintures de: Boucher, Watteau, Fragonard, Greuze, Vigier le Brun, Canaleto, Rembrandt (seule toile avec un lien religieux. Du mobilier de: Boule, Jacob

A la disparition de Marie-Louise, Ernest fit don de sa collection à la ville de Paris
Ce musée d'abord situé à la "Samaritaine de luxe" boulevard des Capucines fut déplacé ensuite à l'Hôtel Donon.
Outre leur passion les Cognacq-Jay se sont également investis dans la création d'une fondation, d'un pouponnat et d'une maison de retraite à...Rueil.
La visite terminé en route vers le métro Saint-Paul. Flique, flaque, floque... sous la pluie.
Une grosse bise à Christian qui va nous manquer. (A.J)

mardi 20 mars 2012

Bercy et Bibliothéque François Mitterrand

Vive le printemps , vive le soleil , car celui ci était de la partie aujourd'hui.Et il faut dire que le village de Bercy est plutôt plaisant avec ses terrasses , ses boutiques, ses odeurs , un air de fête dans ce quartier construit sur le lieu des anciens chais et entrepôts de vin .
Pour déjeuner, c'est à l'Espagne que nous nous sommes adressés ! une sangria , un menu complet et une serveuse très sympa..
puis , nous avons déambulé dans le parc de Bercy , avec ses massifs en fleurs , ses passerelles et les fameuses sculptures des enfants du monde de Rachid Khimoune. voir


Enfin comme prévu , direction la Bibliothèque François-Mitterrand , pour découvrir la paire de Globes de Coronelli , terrestre et céleste , de grande dimension (4 mètres de diamètre environ) offerte à Louis XIV.
Nous en avons profité pour visiter également l'exposition des miniatures flamandes : quelques 90 manuscrits du XV siècle, très rares, à l'époque de Jean sans Peur ,et de Philippe Le Bon grand bibliophile . illustrés de motifs peints avec finesse, entourés de bordures dorées, de lettrines, et d'enluminures médiévales.De véritables chef d’œuvres.Les artistes de ces livres réservés à une élite , des miniaturistes, des copistes , des relieurs, étaient installés en Artois , en Brabant et dans certaines régions , aujourd'hui françaises.
encore une bonne journée de passée !

mardi 14 février 2012

Musée D'Orsay

Quel musée! Que ce soit pour le visiter ou le revisiter c'est toujours une découverte.
Notre visite était motivée par ce 5éme étage nouvellement réaménagé pour accueillir l’impressionnisme. Après la fureur de l'expo Monet ce mouvement attire de plus en plus de monde. Alors si vous allez a Orsay, et il faut y aller, évitez le mardi jour de fermeture habituel d'autres musées parisiens ainsi que le samedi et le dimanche. Les bons jours selon un gardien seraient le jeudi en nocturne ou chaque jour le matin.
L'accrochage des toiles est très bien fait. Des toiles majeures dans chaque salle mais un plan de circulation qui devient très vite la station métro Châtelet à dix-sept heure! La densité des visiteurs aurait presque pu me faire heurter un Van-Gogh à un changement de salle!
L'accueil se fera par une œuvre du Douanier Rousseau "Portrait de Madame M". Isolée, grande. A voir de loin. Mais de loin entre votre regard et la toile il y a d'autres visiteurs. Le début de la collection se fait par deux beaux Cézanne de chaque côté de l'entrée. Une toile a gauche, une toile a droite (personnellement je penche pour celle de gauche). Cézanne cet oublié de l’impressionnisme par beaucoup car il quitta ce mouvement assez vite. Mais rappelez vous qu'il fut présent à la première exposition avec 3 tableaux. Ensuite le beau continuera avec des Renoir, Monet, Van Gogh, Degas...
Et puis visite vers les étages inférieurs plus calmes. Enfin du recul. Des toiles magnifiques: les Nabis, les Néo-classique, le symbolisme...
Difficile en quelques lignes que de tout décrire. Alors le plus simple est de vous redonner rendez-vous pour des jeudis soir plus calmes. On fera découvrir cet extraordinaire musée de la fin du dix-neuvième siècle thème par thème.

En attendant voila une petite histoire de ce musée et de la gare.
La gare fut inaugurée en 1900 pour l’exposition universelle. Le bâtiment est l’œuvre de l'architecte Victor Lalou et se devait de démontrer la technologie et le bon goût français. Son luxe y associera un hôtel de 370 chambres qui fermera en 1973.

La gare en elle même est une extraordinaire verrière masquée côté Seine par une monumentale façade. Du fait de cette verrière les trains à vapeur étaient tractés par des locomotives électriques avant d'entrer en gare. Ce fut le terminus de la Compagnie du Chemin de Fer de Paris à Orléans dont les principales gares sur la ligne étaient Orléans, Nantes, Bordeaux, Limoges...
Le développement ferroviaire allait très vite rendre cette gare inadaptée pour les grandes lignes. La gare d'Austerlitz accueillera les grandes lignes et celle d'Orsay celles de banlieue.
Le musée d'Orsay dédié à l'art du 19éme siècle et plus précisément sur une période allant de 1848 à 1914 vaut aussi pour beaucoup par l'architecture de cette ancienne gare. Caissons au plafond, grande pendule, mariage du verre et de la structure métallique. Cela est à rapprocher aux structures "Eiffeliénne" (je ne sais pas si cela ce dit) et a la grande verrière du Grand-Palais édifié également pour la même exposition universelle.
Abandonnée, vouée à la destruction elle sera sauvée par Valéry Giscard d'Estaing qui décidera d'un musée complémentaire au Louvre situé à proximité.
François Mitterrand son successeur gardera cette excellente idée qui permet aujourd'hui aux visiteurs du monde entier d'en profiter...et nous aussi

jeudi 2 février 2012

Cézanne ouvres toi...

... ou comment découvrir Cézanne sur sa période "dite" parisienne. L' équipe CTP du jour se trouve réduite à deux unités: Christian et Alain J.
Paul Cézanne à peint quelques 300 toiles. Il aura participé à des mouvements majeurs de la peinture moderne et en aura initié ou influencé d'autres après sa mort (regardez certaines toiles de Modigliani, Picasso, Utrillo...)
Le musée du Luxembourg accroche jusqu'au 26 Février quelques toiles significatives de son œuvre. Aucune toile de la Sainte-Victoire certes mais le visiteur ne sera pas en manque car comme à son habitude ce musée ne se sera pas trompé dans ses choix.

Cézanne (1839-1906) né à Aix d'une famille devenue aisée suivra tout d'abord des études classiques. Il rencontrera au lycée Émile Zola et une profonde amitié va les unir jusqu’à une rupture définitive en 1886 suite à l’écriture du livre "l’Œuvre". Zola sera celui qui aura incité a faire venir Paul Cézanne à Paris. En vérité Cézanne fera de fréquents allers et retours entre Paris et le midi sans jamais vraiment s'y installer. Né a Aix, il y mourra d'une pneumonie attrapé lors d'un ultime motif de la Sainte Victoire .
Après des études de droits (pour faire plaisir a son père) il suivra à partir de 1856 des cours de dessin à Aix et puis à l'Académie Charles Suisse lors de son premier séjour a Paris. Il cherchera sans jamais réussir à intégrer l'école des Beaux Arts.
A force de travail, d'études d’après les tableaux de maitres, de rencontres avec Pissaro, Monet, Sisley, il va, presque de façon autodidacte devenir un peintre reconnu. Il participera en 1874 à la première exposition Impressionniste avec trois toiles: paysage d'Auvers, la Maison du Pendu et une moderne Olympia. Il quittera ce mouvement en 1872 et se tournera alors vers ses propres recherches picturales.
L'espace, les volumes et leurs déconstructions seront son fil conducteur. Plus de fondus dans sa peinture, plus de lignes de contour. Mais des plans triangulaires, adjacents, suspendus ...qui conjugués feront vibrer la lumièreSi vous voyez une exposition sur Cézanne allez y!
En savoir plus ici

mercredi 1 février 2012

Musée de la Préfécture de Police de Paris

Petite balade dans un commissariat avec une petite nouvelle en la personne de Christiane la bien nommée Cri-cri de Rueil
Ce musée peu connu, même des Parisiens est situé dans le commissariat du Ve arrondissement, rue de la Montagne Sainte-Geneviève. On y retrouvera l’histoire de la police parisienne depuis le XVIIe siècle.
Les premiers "policiers" en 1254 seront peut être les chevaliers du guet. La véritable création se fera avec Louis XIV qui allait en 1667 a Paris nommé un lieutenant de police (sorte de préfet) placé sous son autorité. Sa fonction tout surveiller: délinquants, pamphlétaires, vagabonds ..
D'autres, plus tard et plus célèbres lui succéderont: Vidocq l'ancien bagnard, Lépine....
C'est vers 1830 qu'apparaissent les premiers uniformes avec les sergents portant tricorne et l'épée. Le grade supérieur étant le brigadier sous le contrôle d'un commissaire.
La principale révolution sera la création de la police scientifique (l'origine des Experts!) en 1892.
Mesures anthropologiques et photographies permettront à Bertillon, responsable de ce nouveau service, de résoudre bon nombre d'affaires criminelles avec l'aide également des empreintes digitales
Ce musée retrace aussi les histoires policières telles que de l'assassinat d'Henri IV au docteur Petiot en passant par Landru ou les attentats anarchistes
Parler de la police sans parler des policiers et de leurs surnoms ou des expressions liées a la police serait un comble:
22 v'la les flics Les deux rangées de 11 boutons sur la veste du policier
Les hirondelles La marque du vélo équipant les patrouilles crées par Lépine
Les poulets ! La préfecture étant construite en partie sur un ancien marché aux volaille
Une balle dans le buffet ! - Du au premier policier tué en service: l'inspecteur Buffet.
Mais il y a aussi: les flics, les keufs, les condés, les schmidts, les poulagats, les vaches, les perdreaux, les lardus, les pandores...
Enfin bref vous pouvez passez un bon moment dans ce musée et en toute sécurité. N'oubliez pas vos papiers on ne sait jamais

La photographie d'un suspect

La photographie de suspects


jeudi 26 janvier 2012

L'anniversaire de Dominique

Pas de découverte parisienne ni de musée aujourd'hui mais une halte a Rueil pour arrêter ce temps qui passe parfois si vite. Nous nous sommes donc retrouvés autour d'un excellent couscous pour fêter avec Dominique une barre de dizaine d'années supplémentaire. Moment trés simple nous rappelant que le plus beau voyage peut être tout simplement celui de l'amitié.